23 octobre 2009

oscar... non pardon César...

Eh bien, je suis devant l'écran comme devant le micro, merci à tous et surtout à Martine, merci à mon papa merci à ma maman, sans eux je n'aurai pas écrit ce blog. Bon cela me fait très plaisir mais en suis-je digne ? Mais toute médaille a son revers, il faut trouver 7 blogs... 7 pas facile ! Je ne suis pas un gros lecteur et il doit y avoir tant de petits diamants inconnus ! Alors sans ordre de préférence :
http://choco-plaisir.skyrock.com/  le titre dit tout donc pas de commentaire....
http://tramezzinimag.blogspot.com/ disons Venise et plus : l'expression d'un bel art de vivre.
http://temps.blog.lemonde.fr/ le temps est ma grande interrogation !
http://gato-azul.blogspot.com/ parce qu'il y a à boire et à manger dans le bon sens du terme .
http://lesideesheureuses.blogspot.com/ est- ce permis de le sélectionner  je dis oui et merci .
http://louvre-passion.over-blog.com/ Ah si j'étais parisien
http://luc.hautetfort.com/ quand survint le gout du vin...

Je cherche un bon blog sur le thé ....
Maintenant mes secrets hummmmmm.... avec preuves
Je fus un fumeur de havanes
Je fus un jogger assidu
Je fais partie d'une secte pardon d'une confrérie (preuve à l'appui)
je passerai mes journées dans l'eau (de mer)
je suis fou de boxers
j'ai une passion pour les souliers anglais .....
et pour les jardins anglais (avoir un tel massif quel rêve)








22 octobre 2009

Fernand Ségui


Le père de grand-mère Lala ! c'est fabuleux et tellement émouvant de retrouver de telles traces . Je pense les avoir classées chronologiquement de gauche à droite enfant, mais combien d'années a cette photo ? Il est né le 4 avril 1855...l'année ou Firmin Maury achetait l'hôtel ! Il était fils de Jean Segui et d'Anne Ferrand . La seconde le montre jeune homme et la dernière, réalisée à Tours, alors qu'il travaillait aux chemins de fer d'Orléans. Il décèdera jeune et ma grand -mère le connaitra peu, sa mère s'était remariée à Mr Rives cocher de Mr de Sauvage.....

La famille Guichard

Oublions un peu la famille Maury et voyons ce qu'il y a du côté de ma mère. Nous allons découvrir la famille Guichard. Mes grand-parents Guichard se sont unis le 19 février 1903 à Issigeac. Il était né le 30 juillet 1862 à Bergerac,fils de Guillaume Guichard et de Mathilde Gadounet . Elle était née le 3 septembre 1881 à Issigeac fille de feu Jean Fernand Ségui et de Marie Catherine Nouaille. A mes premiers mots, je les ai baptisé pépé et mémé Lala ce qui est devenu par la suite, avec l'évolution de mon vocabulaire, grand père et grand mère Lala. Ils avaient 21 ans de différence et tous deux vécurent 92 ans environs . Je reparlerai plus tard de ce grand-père que j'ai bien connu à l'inverse d'Alfred Maury.
Ils avaient quatre enfants : Fernand né le 25 novembre 1903, Marguerite née 7 février 1908, René né le 24 avril 1911 et enfin ma mère Odette née le 6 mars 1913.
Avant d'évoquer cette génération et grâce aux documents rassemblés par mon oncle Fernand  je vais remonter le temps !!!



21 octobre 2009

Ma cousine Annette

 Nous avons 11 ans de différence et je suis le cadet suite à la lecture du blog elle m'a envoyé ce petit mot, je vous le livre tel quel... il s'agit bien sur de notre grand-père...
Il y avait beaucoup d'histoires mais je ne me rappelle pas.......
L'un de mes plaisirs c'était de l'accompagner au marché: c'était un spectacle.
Je l'ai vu un jour marchander des œufs à un paysan. Il y en avait un plein  panier de ceux qu'on appelait "bouïricou", mais un grand. Le paysan voulait récupérer son panier. Il a fait porter un au tre panier semblable.Il a parié avec le paysan que s'il transvasait les œufs d'un panier dans l'autre sans les mains, il aurait une remise de moitié.
Il a pris le panier l'a amené au bord de l'autre. Il a commencé à faire glisser les œufs, les œufs ont roulés les uns sur les autres, sans se casser. J'étais peut-être de l'âge de Zacharie. Il m'a semblé voir un tour de magie. A ne pas essayer avec les œufs de poules pondeuses élevées en batterie: les coquilles sont peut-être moins solides.

19 octobre 2009

Le filet de boeuf, l'escalope de veau panée

Le serveur arrive en cuisine, patron le client de la 12 (le numéro de la table) dit que le tournedos Rosini n'est pas du filet de boeuf ! Alfred Maury relève ses lunettes sur son front va au frigo sort un aloyau appelle le serveur lui pose une étamine sur l'épaule y charge la pièce de viande (il valait mieux ne pas discuter) et le cortège part vers la table 12, observé de loin par toute la brigade. Mon grand-père salut respectueusement le client puis lui dit : Monsieur, voici un aloyau et voila la pièce de filet vous voyez un morceaux vient d'être coupé ici et prenant délicatement le tournedos dans l'assiette du client il le plaque à l'endroit indiqué. Voilà vous aviez bien du filet de boeuf dans votre assiette. Je ne sais pas la suite, mais ne serais pas étonné qu'Alfred ait poliment mais fermement prié le client de quitter le restaurant !!!
Quand j'ai débuté à l'hôtel mon père m'a chargé de la gestion de la cave. J'achetais quelques Bordeaux à un vieux représentant qui m'a raconté son premier contact avec Alfred. La table d'hôte réunissait les habitués et les nouveaux arrivants ; à son premier passage, des réflexions fusèrent parmi les convives, on le mettait en garde, ici il faut souvent se plaindre, ce soir, par exemple, ces escalopes de veau on sait pourquoi elles sont panées, le Père Maury exagère, ce n'est pas de l'escalope mais des bas morceaux. Le jeune homme, chauffé par les réflexions de ses collègues et les rasades de Bergerac servi à discrétion, se plaignit au serveur qui aussitôt rapporta ses propos à mon grand-père. Quelques instants après, il était à la table d'hôte avec un grand plateau garni d'escalopes juste panées. Il se planta devant le jeune client : vous dites que ce n'est pas de l'escalope, regardez, par petites tapes sur  le  morceau de veau il fit tomber toute la chapelure sur le costume du pauvre Mr P qui ne savait plus ou se mettre ! L'affaire se termina par une tournée générale et j'avais droit à ce récit  à chacun de ses séjours.

Le poêle et le lièvre

Qui sait encore ce qu'est un cordon du poêle ? A cette époque, je veux dire avant la guerre,  le défunt était transporté jusqu'à l'église sur un corbillard à cheval, véhicule noir orné de rideaux plumets et draps noirs. Ce drap se nome le poêle, il comportait des cordons que six   intimes du défunt tenaient à la main tout au long du trajet . C'était un signe d'amitié et un honneur de cheminer ainsi vers la dernière demeure de l'ami disparu.
Monsieur Nouilhan, le boulanger voisin de l'hôtel était décédé et Alfred devait, selon la formule,  tenir un des cordons du poêle. Très occupé aux fourneaux il ne songe à aller passer son costume du dimanche qu'au premier son de  cloche  de l'église toute proche. Ma grand-mère, de la réception, voit arriver le corbillard et   charge Léonce, le jeune apprentis serveur, aller prévenir mon grand père. Voici le court dialogue qui s'en suivit, raconté par le même Léonce devenu Maitre d'hôtel :
Monsieur, la patronne vous fais dire de vous dépêcher, le corbillard vient d'arriver
Dis lui  que j'y vais à pied !!!
 Place Gambetta, à quelques maisons de l'hôtel, les établissements Bru exerçaient l'activité de plomberie. Monsieur Bru était chasseur tout comme Alfred Maury, il avait participé aux travaux de rénovation et l'on faisait appel à ses services pour les réparations courantes mais comme tout bon plombier et bien qu'ami  et voisin il se faisait souvent attendre et parfois, au delà du raisonnable.  Un soir rentrant de la chasse il vient voir son ami avec deux magnifiques lièvres : Alfred, dimanche j'ai du monde, peux tu me préparer ces bêtes en civet ? Bien sur, répond Alfred qui aussitôt prend les lièvres et les pend dans le frigo. Le dimanche à midi Monsieur Bru vient chercher le civet, Alfred est très affairé en cuisine et semble gêné de voir arriver son ami Ah lui dit-il j'allais venir te voir, tu sais, toute la semaine j'ai pensé à tes lièvre mais il y a eu une chose une autre et je n'ai pas eu le temps de les préparer, écoute,  dis à tes invités de revenir dimanche prochain et là, je t'assure, ils seront prêts . Tous les cuisiniers riaient sous cape mais pas Monsieur Bru ! De ce jour ils ne se parlèrent plus. Alfred était bon chasseur mais mauvais pêcheur, il avait jeté un peu trop loin le bouchon.

18 octobre 2009

Mariage de mes parents

Roger Maury

 Mon père est né le 11 septembre 1909. Il faut que j'écrive  cette phrase si brève et si anodine pour me rendre compte qu'il aurait eu 100 ans cette année et que nous avons juste 30 ans d'écart ! Ses études furent assez brèves et la mise en pension laisse penser qu'il n'était pas fait pour ça ! Pour quelles raisons se retrouva-t-il à Paris apprentis tailleur chez son oncle Chanseaulme, je ne sais pas. Pourquoi cet apprentissage ce termina dans les cuisines de l'hôtel de Bordeaux, je n'en sais pas plus Un père qui veut que son fils fasse de brillantes études ne raconte pas ses déboires ! En tout cas, au retour du service militaire, il seconde son père en cuisine. Quand a-t-il rencontré ma mère, j'ignore.
Par contre, j'ai entendu dire que c'est au cours du mariage d'un amie de ma mère qu'ils ont fait connaissance. Ils se marient en 1938 et n'eurent qu'un seul enfant né le 28 octobre 1939. Mais je vais un peu trop vite il faut évoquer beaucoup de choses avant d'arriver à mon arrivée !