28 octobre 2013

J'ai rêvé VENISE

Le ciel était de lapis lazuli, une frise de turquoises couronnait les murs du palais incrustés d'améthystes et de rubis, sur le sol du corte San Angelo les pigeons aux ailes de jais ou d'obsidienne picoraient un tapis de perles d'orient, quelques anges déchus de jaspe ou d'ivoire, inconscients de la splendeur de l'instant, sommeillaient près de pousses d'émeraudes qui, à l'angle du palais, s'épanouissaient en cascades fleuries d'ambres et de topazes....

 Comment resister, au réveil j'ai pris les billets départ le 1er décembre... pourvu que le corte ne soit pas recouvert d'aigue-marine !


27 octobre 2013

Elucubrations nocturnes.

Est-ce la perspective d'une heure supplémentaire de sommeil ou celle moins plaisante d'un an de plus demain, j'ai très mal dormi alors les idées vagabondent une chose, un autre et cette question de l'importance des mots. Je sais Dalida nous a fourni une réponse mais pas entièrement satisfaisante à mon goût, j'en suis donc venu a me demander quels mots choisir pour évoquer l'existence après moult  atermoiements j'ai gardé "pourquoi" et "comment". Il est hors de question d'expliquer le pourquoi du comment ce ne sera pas le sujet au demeurant très sérieux de cet article.
Revenons à mes déambulations cérébrales nocturnes qui, je ne sais ni pourquoi ni comment m'amenèrent à chercher les mots antinomiques, après le côté positif le négatif  choix moins difficile, je me suis mis d'accord avec moi même sur "toujours" et "plus".
Toujours n'est pas le pire mais il a plein d'imperfections, c'est un peu comme l'élève du fond de la classe   qui a copié sur son voisin, on ne le croit pas un instant. Par exemple tenez dites à quelqu'un je pense toujours à toi et bien c'est faux il pense à plein de choses, boire, manger, sortir et de temps en temps à vous mais non jamais toujours, on sait d'ailleurs les ravages qu'entraine la pensée unique.  Toujours est donc à manier avec précautions, il reste bien limité dans le temps à fortiori accolé au mot amour. Je t'aime toujours non je t'aime, point ça suffit ni un peu ni beaucoup on effeuille pas la marguerite et surtout pas encore qui laisse supposer des intermittences regrettables, seul davantage est utilisable quant à toujours on peut toujours à vos risques et périls, un AVC, un coup du lapin, un coup de foudre et c'est plié. Non décidément toujours est un mot du passé qui n'a pas d'avenir.
Mais le pire des mots malsains, c'est "plus" lui c'est le traitre le félon le menteur le fourbe le diable mis en mots. Vous souriez incrédule, vous voulez un exemple ?
"Travaillez plus pour gagner plus" deux "plus" sur cinq mots, le summum de la forfaiture, j'ai essayé    je n'ai pas gagné plus, non juste normalement, je me demande même si je n'aurais pas gagné autant en travaillant un peu moins. Enfin réfléchissez si vous travaillez vous n'avez plus de temps à vous ou si peu alors on fait quoi ? on passe du quatre au huit cylindres, du une étoile au cinq bref on dépense on dépense et on a plus de sous.
Plus de sous, attendez reprenez, il faut le dire à haute voix :
Travaillez plussssss pour gagner plusssssss on a plu de sous.... mais tout ça est une question d'S alors... mais c'est terrible seuls les Américains ont compris !!!!
Allez il me faut une bonne sieste,


Bon dimanche et à plus !!!!!