Cordoue, deux jours une nuit comme disent les voyagistes ! L'arrivée a été aussi mouvementée qu'à Grenade notre hôtel étant, encore une fois, situé au coeur du problème, dans la vieille ville et proche de la Mezquita. Cette nuit à Cordoue devait être digne des califes, c'était du moins le nom de la "formule" que nous avions réservée dans cet hôtel aménagé dans un ancien palais mais rien n'était parfait ! La chambre, mélange réussi d'ancien et de moderne était immense, le lit à l' échelle , la salle de bain pharaonienne et l'odeur d'égout qui s'en dégageait très désagréable...après avoir fait couler les robinets des deux lavabos de la douche et de la baignoire nous avons pensé que le problème serai résolu et nous sommes partis à la découverte de la célèbre mosquée.
Forêt de colonnes, légèreté, joyau de l'art mauresque, que dire de plus ? encore une fois on est surpris par le contraste entre la sévérité, la rudesse des murs extérieurs et la magnificence de l'intérieur. Nous avons terminé l'après-midi par une promenade le long du Guadalquivir puis retour à notre chambre en traversant le quartier de la Juderia. L'odeur été toujours présente, trop tard pour changer de chambre, mais qu'importe un dîner de calife nous attentait . Ce ne fut que déception tant qu'à l'atmosphère du lieu, froid et impersonnel, que dans la qualité des mets. Trop c'était trop de rester plus de deux heures à table pour trois plats !!!
Le lendemain, le petit déjeuner fut pantagruélique et très raffiné le calife était enfin arrivé !!!
Cordoue ouvre une semaine par an ses patios privés au public, nous sommes allé de l'un à l'autre tantôt grandiose tantôt minuscule mais toujours reflétant l'amour des fleurs. Que de petites merveilles là est l'âme andalouse sol y sombra rouge des fleurs bruissement de l'eau chant des guitares...
No tienne mas notas la guitarra mia Federico Garcia Lorca
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire