Ce chant est un « balbutiement, une émission plus haute ou plus basse de la voix, une merveilleuse ondulation buccale qui brise les cachots sonores de notre gamme tempérée, qui ne rentre pas dans la portée rigide et froide de notre musique actuelle, et ouvre en mille pétales les fleurs hermétiques des demi-tons...
C’est un chant sans paysage, et par conséquent concentré sur lui-même et terrible, au milieu de l’obscurité… Dans la Siguiriya gitane la mélodie pleure comme pleurent les vers... l’amour et la mort… » . Federico Garcia Lorca
Quel bonheur nous avons eu ce premier soir de découvrir par hasard ce spectacle au musée du Flamenco. Dans un cadre superbe, patio du musée, nous étions une vingtaine de personnes seulement un rêve retrouvé sur youtube.
Maurice Ohana grand compositeur du 20me était très amoureux du chant espagnol, de la corrida, de l'Espagne il a écrit un cante Jondo sur la mort d'un matador d'après un poème de Lorca: c'est ce qu'on appellait de la musique contemporaine maintenant elle est plus "vieille" donc s'écoute mieux!!! c'est une très belle pièce.
RépondreSupprimerIl faut dire aussi qu'Ohana aimait beaucoup le clavecin....
Je ne connais pas la musique d' Ohana une lacune à combler surtout s'il a été influencé par le flamenco. J'aime beaucoup la poësie de garcia lorca et les corridas j'ai assisté à de splendides dans mon adolescence à Madrid ou dans le sud ouest, Bordeaux avait alors des arènes ou j'ai vu Dominguin.
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