 |
| Jaune, il est inodore mais ne gèle pas et fleurit en hiver. |
 |
 |
| Blanc mais fragile il a pris ses quartiers d'hiver et embaume le séjour depuis dix ans. |
Ah ! ces jasmins ! ces blancs jasmins !
Je crois encore me souvenir du premier jour où j'emplis mes bras de ces jasmins blancs !
J'ai aimé la lumière du soleil, le ciel et la terre verte.
J'ai entendu le murmure argentin de la rivière dans l'obscurité de minuit.
L'automne et les couchers de soleil sont venus à ma rencontre au tournant d'un chemin,
dans la solitude, comme une fiancée qui lève son voile pour accueillir son bien-aimé.
Cependant, ma mémoire reste parfumée de ces premiers jasmins blancs que j'ai tenus dans
mes mains d'enfant.
Rabindranath Tagore
Rabindranath Tagore
RépondreSupprimerJ'avais 15 ans quand je l'ai
découvert et "l'Offrande lyrique "fut durant de longues années mon livre de chevet..:-)
Pour moi c'est un peu plus tard soit à l'époque du bac ou en licence d'anglais. A cette époque théâtre et poésie régentaient ma vie, un peu trop d'ailleurs, faisant partie d'une troupe de théâtre amateur j'oubliai trop souvent les cours... le résultat ne se fit point attendre, je me retrouvai à faire le zouave en Algérie.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les jasmins blancs pour leur parfum, nous en avons deux qui fleurissent au printemps, j'ai vraiment hâte de les voir !
RépondreSupprimerBonne journée, Robert !
Norma
Nous sommes un peu trop au nord pour le jasmin,bien que lorsque nous avons acheté notre appartement à Paris la propriétaire,une Indienne avait fait pousser du jasmin blanc tout autour de certaines fenêtres.
RépondreSupprimerQuelle fut ma déception lorsque nous primes possession de l'appartement et vîmes qu'elle avait tout enlevé!
Vous nous gâtez avec Tagore
«Un grain de poussière ne souille pas une fleur.»
[ Rabindranàth Tagore ] - A quatre voix
Le jasmin m'emporte en rêve, directement en Tunisie, il y a deux ans. Nous marchions Marie-Claude et moi dans les petites rues en pente de Sidi-Boussaïd, un superbe village d'artistes situé dans la banlieue sud de Tunis. Les rues embaumaient le Jasmin et nous en étions enivrés.
RépondreSupprimerJ'espère pour les Tunisiens qu'un régime politique digne de se nom, se mettra vite en place pour sauver ce peuple accueillant de la misère.
Un si beau pays...
Merci de ton passage sur mon blog,
Roger
Françoise ici aussi il gèle ! Ce jasmin est depuis dix ans dans un grosse potiche, tous les ans je surfasse la terre d'un peu de terreau, il est dehors dès la fin de l'hiver et ne rentre dans la maison qu'à l'annonce des premiers gels. Un coup d'engrais géranium et 3 semaines après c'est l'explosion florale.
RépondreSupprimerBon dimanche
Vos réalisations Roger sont splendides, j 'ai eu l'occasion de voir ici des oeuvres réalisées dans des champs de tabac par Eric Ossard.
RépondreSupprimerPour la Tunisie souhaitons que l'espoir de se concrétise.