11 novembre 2013

Que l'intendance suive...

Pendant la guerre de 14/18 mon grand-père Maury avait abandonné ses fourneaux Bergeracois pour ceux beaucoup plus aléatoires des tranchées de Verdun. Je ne sais si cette photo ( il est au milieu du groupe une serviette sur le genou) a été prise entre deux  batailles, entre deux approvisionnements, mais j'aime y voir, au milieu de cet enfer,  l'image de quelques instants du plaisir de vivre  qu'il avait pu  apporter à ses compagnons.


9 commentaires:

  1. Émouvant...ils sont superbes!
    Ces combattants ont tous la moustache, une mode qu'il fallait entretenir.
    A leur santé dans l'au-delà.
    Belle semaine
    Martine de Sclos

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  2. Martine la semaine commence sous une brume bien épaisse !!!
    j'aime cette photo elle montre qu'en dépit des pires situations l'être humain garde espoir et sais plus encore jouir de la vie.

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  3. On en parlait avec Alter à propos de la vie dans les tranchées où, finalement, l'ennui l'emportait sur l'horreur, au moins ne temps. Que faisaient-ils nous grands pères ?? les dessins les montrent jouant aux cartes, attendant, longtemps, des ordres qu'ils ne souhaitaient pas voir arriver. Et comme disait Alter, "ils attendaient le prochain rata... ils supputaient ce que cela allait être, espéraient que ce serait bon", car quand on s'ennuie les repas prennent une importance extrême !! Belle idée de nous parler du cuistot !
    Et comme dit Martine, ils soignaient aussi leur moustache !!

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    1. Oui mais l'attente est plus stressante, à l'époque on parlait d'angoisse, que durant l'action le problème de cette guerre de tranchées c'est qu'il n'y avait plus d'action chaque camp étant sur la défensive.

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  4. Bonjour Robert ! Emouvant document ! Ils sont créatifs aussi ces poilus pendant l'attente, l'artisanat des tranchées nous en donne de beaux exemples ! J'ai un joli stylo gravé au nom d'un Garreau de la Vienne, fabriqué avec les douilles des cartouches !
    Amitiés

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    1. Oui sans compter tous les obus transformés en vases !

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  5. Les tranchées de mon grand père n'étaient pas des plus gaies c'est ce que j'en ai conclu l'entendant souvent dire "la vie dans les tranchées vous aurait fait du bien "

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  6. Je suis bien d'accord avec toi et avec ton grand-père mais restaient quelques moments de repos durant lesquels ils prenaient le temps de boire une bonne bouteille et de prendre la photo. Mon grand-père est décédé en 1943, j'avais 4 ans peut-être s'il avait vécu il m'aurait raconté....

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  7. J'avais 15 ans lorsque le mien est décédé
    Il ne racontait pas grand chose mais on comprenait que cette période avait laissé des traces indélébiles

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