30 décembre 2011

22 décembre 2011

A long time ago...


On remonte le temps d' un demi siècle, c'est énorme un demi siècle pire que cinquante ans.... je me souviens enfant lorsque mes grands parents évoquaient des souvenirs des années 1900 je trouvais cela lointain perdu dans un avant sans automobiles, sans électricité, sans radio, le bout du monde en somme. Ce matin j'ai réalisé qu'en fait un demi siècle s'écoule bien vite : il y aura cinquante ans samedi   je passais pour la première fois le réveillon de Noël en compagnie de ma Dame.  Depuis quelques années j'organisais cette soirée pour mes amis, l'idée était venue à la suite d'une anecdote racontée par mon père  qui amenait ses copains dans les caves de l'hôtel pour diner à la sortie du bal, ils pouvaient ainsi sans gêne pour les clients  finir la nuit devant une soupe gratinée ou quelques huitres... il parlait aussi d'omelette aux truffes...oh temps bénis!  L'hôtel fermait tous les ans de mi décembre à fin janvier, mes parents partaient en vacances et je restais, études obligent,  en compagnie de ma grand-mère, de sa soeur et d'un couple de gardiens. Je ne sais plus comment est venue l'idée de réveillonner à la cave, enfin si ! l'organiser sans devoir en parler à ma grand-mère ! seul Hector le valet de chambre italien eut vent de l'affaire et me démontra qu'il était impossible de réussir une telle soirée, nous serions une vingtaine, sans sa présence pour faire le service. En catimini j'avais descendu tables et rallonges, organisé un coin pour danser, décoré les lieux dressé la table, officiellement j'étais invité chez des amis, je quittai   l'appartement de ma grand-mère en lui promettant de ne pas rentrer très tard et je fus fidèle à ma promesse puisque quelques minutes plus tard après avoir rejoint mes amis nous gagnâmes les caves par la trappe servant par le passé à descendre les barriques. Mon Hector m'attendait en cuisine, et si je ne garde aucun souvenir des mets il me semble l'entendre encore me dire avec son fabuleux accent italien "qué j'ai mis lè noeud papillon et la veste blanche ma qué j'ai gardé les pantoufles pour pas réveiller la mémé"... la soirée fut mémorable et comme j'étais un garçon sérieux je la dévoilai  le lendemain à ma grand-mère. Le premier pas  étant celui qui coute la même fête se renouvela dans les mêmes lieux durant trois ans avec la bénédiction familiale. Puis la fermeture de l'hôtel ayant été déplacée après Noël ce réveillon devenu institutionnel émigra à la maison de campagne durant deux ans. Celui de 1961 fut le dernier, heureux d'avoir à mes côtés celle qui partagera ma vie. Ce fut un Noël à la fois de bonheur et d'inquiétude car nous savions que dans quelques semaines le service militaire allait nous séparer, c'était la "guerre" d'Algérie...  ma feuille de route était arrivée depuis quelques jours mais subtilisée par mes parents, eux savaient que je  devais partir le 2 janvier pour Alger... mais ce sera une autre histoire ! 
Samedi un vieux couple se retrouvera près du sapin accueillant ses enfants et petits enfants,  heureux d'être ensemble, heureux d'avoir surmonté les épreuves, sur de leur amour, à la fois si différent et si semblable à celui qui souriait à la vie il y a un demi siècle. 





21 décembre 2011

Joyeux Noël

Sur les conseils de l'une d'entre vous elles ont passé l'été au jardin, elles commencent à fleurir juste pour ces fêtes, elles sont donc mes messagères pour souhaiter à   mes lectrices et à mes lecteurs un joyeux Noël.


11 décembre 2011

ETRE AU PARFUM

Noel approche, les enfants demandent des listes en réponse à nos interrogations et il est bien rare qu'il n'y ait pas au pied du sapin quelques parfums  ou eaux de toilette  au féminin ou au masculin.  Que de souvenirs, si ma mère n'utilisait que l'eau de Cologne de Jean Marie Farina   combien de flacon de "Pour un homme" de Caron n'ai je pas offert à mon père. Mon enfance était parfumée à la lavande mais aussi aux senteurs du parfum de ma grand-mère : le flacon trônait sur l'étagère de l'armoire de sa chambre bien à l'abri   de la lumière dans son écrin.  Qui était il, je ne l'ai jamais su mais je soupçonne Shalimar ou Heure Bleue de Guerlain. C'est elle qui m'a appris à toujours mettre quelques  goutes d'eau de toilette sur le mouchoir qui faisait à l'époque partie du vestiaire quotidien.
Un jour las de l'eau de Cologne je me lançai  dans mon premier achat " Old Spice" parfum américain !
Et bien ce parfum existe encore, non seulement on en parle sur le net mais il est l'objet d'une assez amusante campagne de publicité....
 Old Spice was known for it’s cologne. Chances are your grandpa did and still does wear Old Spice. They still make the cologne, but it doesn’t get much play these days, which is a shame. Based purely on anecdotal evidence, women seem to love a man who wears Old Spice cologne. It reminds them of their grandfathers. 




Après avoir vu cette vidéo je me demande si je ne dois pas revenir à ce produit qui à l'époque fut vite remplacé par un de mes coups de coeur Moustache premier parfum masculin créé en 1949 par Marcel Rochas qui choisit ce nom en regardant au Louvre le portrait de Charles Ier de Van Dick. Un beau parfum de fougère classique qui s'articule autour de notes fraîches et boisées où s'harmonisent la bergamote, le citron vert, le pin et le vétiver avec, en fond, des accords de mousse et de fruits rares.

 
Il me semble l'avoir utilisé jusqu'à mon mariage. Puis j'ai le souvenir des grands flacons d'eau de Cologne du coq et de l'Impériale de Guerlain au verre gravé d'abeilles. Une senteur remontant au second empire tout de légèreté et de fraicheur, je l'achetais par demi-litre utilisé en splash après la douche il ne résisterait pas à la mode du spray.

L’Eau Impériale appartient à la famille des simples. Nul tonnerre, ni gerbes de bourrasques, autels floraux ou galaxie de pollen. Non, cinq petites notes : lavande, romarin, bergamote, citron et surtout cette touche « overdosée », comme disent les experts, de fleur d’oranger. Tout est là. La peau, l’humeur fera le reste.  

Un petit tour par Equipage  d'Hermès puis pour rester dans la note hippique le grand Habit Rouge de Guerlain, j'en ai usé et abusé pendant plus de dix ans !

Il parait qu'il est le Shalimar masculin mais toutes les déclinaisons qui ont été faites me laissent perplexe et je trouve qu'il n'a plus la finesse et la personnalité de ses débuts.

Une autre eau de toilette m'a beaucoup plu Philéas de Nina RICCI un parfum de 1984 il n'est plus édité. Ces dernières années ont vues le retour du type eau de Cologne dans la salle de bain, Acqua di Parma assoluta un petit d'air d'Italie  



Fragrance à la fois fraîche, très contemporaine et persistante, cette Eau de Cologne absolue est une création naturelle et lumineuse, composée de plus de 12 ingrédients naturels et précieux.
Triomphe d'une fraîcheur classique consacrée par une touche contemporaine, elle est l'Eau de Cologne du XXIème siècle.


Notes de tête : hespéridées et pétillantes avec de l’orange douce et amère, de la verveine et de bergamote de Calabre.
Notes de cœur : épicées avec de la cardamone, du piment et du poivre rose. Notes de fond : boisées et sensuelles avec de l’ambre, du bois de cèdre et du patchouli.
C’est en 1916 que naît Colonia d’Acqua di Parma, dans un petit laboratoire de parfums du côté de Parme, un mélange d’essences naturelles mariées savamment entre elles et un savoir-faire à l’ancienne donnent naissance à un accord très séduisant frais et « propre ». L’histoire raconte que la fragrance connut ses premiers succès auprès des plus dandys des hommes de la ville qui aimaient en parfumer leur mouchoir.

Voila nous sommes revenus au point de départ j'aime encore, les jours de sorties, prendre un vrai mouchoir y poser quelques goutes d'acqua di Parma et le glisser dans ma poche.

4 décembre 2011

En entendant le Messie

Je sais le titre sent le Vermot mais il était en concurrence avec "Un Messie crucifié" Alors...
Pour les analphabètes musicaux de ma génération dont je fais partie Haendel se résumait à trois oeuvres : Water Music Feux d'artifices et le Messie, tous trois figuraient dans ma discothèque vinylique sous la baguette de chefs prestigieux avec orchestres pléthoriques, Colin Davis et Karajan si mes souvenirs sont bons pour le Messie.
La découverte, il y a quelques semaines, de la programmation de cette dernière oeuvre à Bordeaux  plus précisément au  "Pin Galant" centre culturel des années Malraux de Mérignac,  m'incita malgré la distance à réserver pour ce concert.
En dépit d'une fâcheuse sciatique qui se réveille ces jours ci nous partons vendredi heureux par avance de cette bonne soirée trop rare à mon goût. Le Messie nous sera révélé par la grande écurie et la chambre du Roy sous la baguette de son chef Jean-Claude Malgoire c'était de bon augure, nous gardions un fabuleux souvenir d'un juvénile Cosi fan tutte savouré à Paris en 2001.
Nous ne connaissions pas la salle elle est tout à fait dans le style Maison de la Culture immense froide et nous nous retrouvons au rang N tout à fait sur le côté encore plus à l'étroit que sur un vol Ryanair. Est-ce la douleur lancinante dans la jambe, la chaleur, la distance, je n'ai pas aimé cette interprétation sans émotions mal servie par des choeurs un peu trop mécaniques et par des solistes très moyens à commencer par le Baryton Alain Buet en continuant par le contre-ténor J-M Fumas mais en excluant pro être clément la soprano H Bennani. 
Ne voulant pas rester sur cette mauvaise impression j'employai la journée d'hier à rechercher sur l'indispensable Qobuz une version à enregistrer. Navigant  des références historiques aux interprétations plus actuelles   j'ai choisi celle-ci, lumineuse,  par l'Académie de musique ancienne et le choeur du New College d'Oxford sous la direction d'Edward Higginbottom. Importée en version qualité CD elle a enchanté ma journée.





14 novembre 2011

9 novembre 2011

Une double découverte

Une divagation de plus sur le net m'a amené sur le site qobuz qui propose une superbe qualité d'enregistrement en ligne, mes déambulations m'ont alors fait découvrir l'ensemble baroque de Limoges et par eux la musique de Félicien David.
En cherchant plus avant j'ai  appris que Félicien-César DAVID était un compositeur très en vogue au 19e siècle auteur de poèmes symphoniques, son opéra "La perle du Brésil" restera plus de trente ans au répertoire. Poursuivant mes recherches, j'ai trouvé toujours sur qobuz un enregistrement de l'ensemble baroque de Limoges "Le souvenir",  trios et quintettes de F. DAVID aussitôt téléchargé et dont je me régale pratiquement en boucle depuis hier . La qualité du son de cet enregistrement diffusé sur les enceintes B.O. via l'apple TV est époustouflante.  

3 novembre 2011

Florence, fin du voyage

Dernier jour avec encore quelques merveilles certaines attendues une autre découverte par hasard.
Nous étions à quelques pas du couvent de San Marco mais des horaires fantaisistes firent que nous ne le visitâmes que ce matin là.  J'aime la fraicheur de Fra Angélico, la douceur le calme que dégage ces oeuvres  vues pourtant dans une ambiance de couloir de métro. Encore une fois j'ai bravé les interdits voici mes Angélico !






Puis ce fut la découverte du cloitre du Scalzo. Un lieu tout de silence où nous sommes seuls devant ces splendides fresques, moments de parfaite quiétude et d'émerveillement. Le charme de ce cloitre dessiné par Sangalo est dû  à son architecture toute en  légèreté en si parfaite harmonie avec les splendides fresques en grisaille d' Andréa del Sarto.




Vue de Florence depuis Fiesole.

  EN GUISE DE POST_SCRIPTUM....
Exaspération ?


Affirmation : les meilleurs biscuits de Florence

Interrogation : David ou Persée ?


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2 novembre 2011

Histoires d'eau.

Au fil des escapades de ces dernières semaines, les salins abandonnés de Villeneuve lès Maguelone... le petit port de Biganos... la plage de vert bois où la mer s'attaque aux vestiges de la folie des hommes.




Le rayon vert !







Octobre 2011
Juin 2008