Moi, je voyez la vie en rose, d'abord, dès la première nuit, j'ai couché avec une fille, Nicole, elle était née le même jour et il ne restait qu'un berceau pour deux ! Sa mère le clamait haut et fort chaque fois qu'elle arrivait à l'hôtel, les soirs de réception, en compagnie de ces dames du rotary. J'appréciais modérément....Je la soupçonne d'avoir souhaité que la chose se reproduise en vue d'un mariage, mais je n'ai jamais été dans cet état d'esprit !
Ma mère, trop fatiguée, me mis au biberon, puis, un matin, je vis arriver dans la chambre un espèce de panier en osier, j'appris plus tard que ça s'appelait un moïse, il était garni de tissus rose, on m'y coucha bien enveloppé dans une couverture rose et on partit pour l'hôtel. Suis-je entré en ces lieux par la porte d'entrée ou par celle du jardin, je ne sais plus. Ce jour là, j'ai fait connaissance avec cette prison dorée acceptée et consentie pour une durée de soixante ans .
On m'installa dans la chambre de mes parents, entre leur lit et le mur du jardin....dans un splendide lit en bois peint...en rose....j'étais dans de beaux draps roses....espérait-on une fille ?Une précision, la tapisserie de la chambre était beige rosée et le lit recouvert d'un dessus de lit et d'un édredon rose vif.
Heureusement ce n'était pas encore la mode des Barbies sinon vous aviez droit!!!
RépondreSupprimerBonne journée ensoleillée.