17 octobre 2011

FLORENCE suite



Mardi, dure journée, les Offices sont programmés pour 14h. En hors d-oeuvre et pour se faire les yeux nous passerons par le Bargello, petite déception plusieurs salles sont fermées et nous ne verrons pas le Bacchus de Michel-Ange. Encore une fois je suis surpris par le peu de fréquentation de ce musée, pas de groupes, pas de japonais, ouf nous sommes hors des musts pourtant il y a là quelques merveilles à commencer par le David de Donatello aux courbes androgynes, premier nu de la sculpture de la renaissance auquel je préfère le St Jean Baptiste de F de Sangallo. Encore une fois no photo mais photo quand même !



Saint Jean-Baptiste Francesco da Sangallo

Donatello David


Le coq de la "ménagerie" de Donatello
Putto Donatello
Saint Paul... canonisé !

En passant par la place de la Seigneurie un coup d'oeil à Cosme 1er.


 Puis avant d'affronter le musée des offices nous prenons des forces dans cette trattoria bien sympathique, ma Dame avec un excellent osso bucco et je n'ai pas résisté à une splendide entrecôte aux cèpes frais. Il est rare de trouver à quelques pas des lieux les plus touristiques un endroit si authentiquement florentin.
C'est donc en pleine forme que nous nous présentons au marathon des offices, équivalant au moins à celui de Paris mais plus vraisemblablement à celui de New-York avec une forte participation d'asiatiques. Vouloir "faire" un tel musée en une après midi est insensé, on sort ébloui mais saturé, incapable à la fin d'apprécier toutes ces merveilles. Nous avons donc trié autant que faire ce peut avec un regret , les trois dernières salles fermées nous privent de Caravage. Partant de Cimabue puis Giotto nous allons suivre pas à pas l'évolution de la peinture italienne qui, se libérant des influences byzantines, fond or visages figés, découvre la perspective, ébauche le paysage, anime les personnages qui deviennent des entités vivantes se mouvant dans un espace  où  s' expriment leurs sentiments et les émotions. La peinture devient vie, le profane l'homme s'affiche à égalité avec le sacré.  Pas de photos bien sur et je n'ai même pas tenté de braver l'interdit trop de monde pour capter de façon acceptable mes oeuvres préférées, en voici donc un florilège glané sur le net avec la part belle pour Lippi et Botticelli mais ne prête-t-on pas qu'aux riches !

Giotto Vierge à l'enfant
Simone Martini Annonciation

Lorenzetti Présentation au temple.
Gentile da Fabiano Adoration des Mages
Filippo Lippi
J'aime les Vierges de Lippi...



Botticelli Vierge du Magnificat.

Botticelli Vierge à la grenade



Pallas et le centaure un petit air de printemps non ?

Verrocchio et Léonard de Vinci Baptême du Christ  
Michel-Ange Sainte Famille
Raphael autoportrait
Le Perugin Portrait de Raphael ?


Raphael Vierge au chardonneret

Giorgione Il Gattamelata.



Terminons cette visite par la Venus de Titien. Nous étions émerveillés mais fourbus, nos yeux regardaient mais ne voyaient plus, la foule, le bruit, la chaleur ont eu raison de notre enthousiasme.
La journée n'était pas finie, le soleil nous donnât une nouvelle vigueur et flânant dans les rues de Florence nous arrivâmes à Santa Maria Novella. Encore un no photo, il faut donc dérober quelques clichés. Les fresques de la chapelle Tornabuoni peintes par Ghirlandaio et son école sont splendides. Celles de la chapelle Strozzi di Mantova d' Orcagna et Nardo di Cione  illustrent la divine comédie de Dante, on ne peut s'empêcher de penser au jugement dernier de Michel-Ange  qui a certainement travaillé ici dans la chapelle voisine avec Ghirlandaio . 


Sans parole


Palais Strozzi
Pause des vendeurs Gucci 




Santa Maria Novella
Masaccio La Trinité 
Chapelle Tornabuoni par Ghirlandaio