30 décembre 2010

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Noel est sans contestation un moment de joie et d'excitation : il ne faut rien oublier, les petits doivent être comblés, on espère qu'à notre âge ils auront une petite pensée pour les vieux qui sont partis et qui avaient tant de plaisir à leur faire plaisir !
Alors jamais le 25 décembre ne passe sans qu'une pensée aille vers ma grand-mère paternelle décédée le jour de Noel 1969. Elle n'aimait pas être photographiée et j'avais été très fier de celle-ci.
Je reparlerai d'elle, c'était un personnage,  une maîtresse femme !

29 décembre 2010

UN NOEL JOYEUX.

Timoté avait tout prévu... "tu peux emporter le dessin à ta maison"... il a surveillé que son dessin soit en bonne place au pied du sapin...

La soirée fut traditionnelle.... à six heures j'embroche la dinde qui va cuire au feu de ceps de vigne...


Pendant que les enfants sont au bain les grands placent les paquets...


Et c'est la joie de la découverte d'abord pour les petits puis pour les parents et grands-parents ...





A la santé de tous ... c'est le plus beau des cadeaux n'est-ce pas !

Dans une maison vide...

En quelques heures on est passé de dix à deux ! Que la maison semble grande tout d'un coup, et silencieuse  ! Plus de rires de Timoté plus d'appels d'Emilie, plus de disputes non plus ! Maxime a abandonné le coin ordi... Les parents ont avec de grandes difficultés chargé les voitures, un dernier coup de Klaxon et on ferme les volets sur ce Noël 2010.
La neige, si rare chez nous, s'était invitée retardant de plus de trois heures l'arrivée des enfants le 23 au soir et si Cédric et Carole purent franchir le portail vers 2 heures du matin Frédéric et Nathalie finirent la dernière côte à pied une demi-heure plus tard. Heureusement que les petits, arrivés en fin de semaine, dormaient à poings fermés. 
Sous la neige le jardin était féerique, mais l'heure tardive et le froid ne poussaient pas au  reportage photographique.











24 décembre 2010

NOEL BLANC

Il a neigé cette nuit, l'arrivée des enfants a été mouvementée : dur pour monter la côte mais que le spectacle était beau ce matin. Pour la première fois nous aurons un vrai white Christmas.







23 décembre 2010

18 décembre 2010

5 décembre 2010

Neige vintage

Ouf nous avons passé la semaine sans neige ni verglas. Trois petits flocons virevoltaient d'un air égaré  l'autre matin vite transformés en pluie fine sur un sol à la limite du  zéro, nous autorisant à descendre de notre pigeonnier et surtout d'y remonter après un sérieux marché... sait-on jamais. Il vaut mieux avoir le frigo bien garni.
Donc pas de photos de neige, a moins que, recherchant dans les vieilles diapos, je retrouve ces images de l'hiver 1956, nous avions eu plus de soixante centimètres à Bergerac à la grande joie de mon filleul Bruno. Du jamais vu depuis !


3 décembre 2010

Il y a quarante sept ans...le 2 décembre...

En conformité avec la tradition nous célébrions chez mes futurs beaux-parents nos fiançailles. Il faisait un temps épouvantable une véritable tornade c'était abattue sur la ville emportant les décorations de Noël, ouvrant les portes du salon... mais pour nous c'était un jour de bonheur parfait. Nous l'avons vécue sans penser à tout ce que nous allions vivre, aurions nous pu d'ailleurs un seul instant l'imaginer ? Cette journée,   une des plus émouvantes et heureuses de notre vie, est à la fois proche et lointaine mais le bonheur d'être toujours deux est intact n'est ce pas formidable ? 




28 novembre 2010

Quand centrale s'emmêle

Nous avions pour quelques jours une promotion d'anciens élèves de centrale en villégiature en Périgord, si je me souviens bien c'était la promotion 1929 donc la moyenne d'âge était assez élevée. Nous venions d'installer de nouveaux téléphones à clavier  dans les chambres et il était courant de devoir expliquer leur fonctionnement aux clients. Le premier soir, alors que les congressistes commençaient à se diriger vers le bar pour l'apéritif, je reçois un appel de la chambre n°4 occupée par l'organisateur du voyage et son épouse.
Sur un ton agacé Madame m'informe que le téléphone ne fonctionne pas. Comprenant que cette personne n'a pas remarqué le clavier, je lui explique qu'il faut faire le zéro sur la pavé numérique du combiné pour se connecter au réseau puis composer  ensuite son numéro. Après un ah bon étonné elle raccroche. Quelques secondes plus tard nouvel appel, Madame excédée m'explique que ça ne marche pas. Je réitère mes explications : Madame sur le clavier vous faites le zéro... elle me coupe mais Monsieur il n'y a pas de zéro,
le doute m'assaille, vite maitrisé, si Madame vous avez un zéro....la cliente s'énervant de plus en plus j'appelle un serveur afin qu'il aille montrer le maniement du téléphone... il redescend  hilare : il avait trouvé la cliente assise devant le téléphone essayant de composer son numéro avec la télécommande du téléviseur.
Le lendemain cette même personne vient commander son petit déjeuner, comme elle était très dubitative sur  l'heure je lui conseille de téléphoner le matin l'assurant que le plateau serait monté dans les cinq minutes. Ah non me dit elle, c'est ce que j'ai fait ce matin, d'abord la réception a été longue à répondre et quand j'ai dis Mademoiselle faites moi monter un thé au lait complet j'ai entendu ma fille me disant mais Maman je suis à Lyon comment veux tu que je te porte ton déjeuner... je n'ai pas insisté... en fait cette cliente avait appuyé sur le bis au lieu du 9 le numéro de la réception... Bon c'était son époux qui avait fait centrale, était-il tombé bien des années plus tôt sous les charmes d'une ravissante blonde ou bien était-ce une question de lunettes ?

En echo à la mésaventure de Françoise....

Ah ces vedettes, ces hommes politiques, ces champions, comme il faut les protéger les cajoler, les flatter, comme ils sont fragiles.... nous en avons vu passer à l'hôtel, de Siménon qui écrit un Noël de Maigret durant son séjour à Françis Bacon cherchant vainement une propriété. De Charles Trenet ne pouvant déjeuner qu'avec du lait d'ânesse  à   Raymond Devos bloqué par un lumbago qui hurle pour avoir un kiné afin d'assurer son spectacle... la plupart sont aimables mais ils en demandent un peu plus, il faut les choyer, ce sont des artistes, ce sont de grands enfants !
Et les politiques, nous avons reçu entre autres  deux premiers ministres britanniques, un futur président de la république : celui qui aimait flâner sur les zaterres ; il à fait un chèque en bois, on  a eu une lettre d'excuses et le deuxième chèque était bon ! Un jour un de ses ministres devait déjeuner au restaurant après avoir inauguré (il venait en voisin) la nouvelle médiathèque. Durant la matinée je reçois un appel  téléphonique de l'Elysée : veuillez dire à Maître... qu'il doit rappeler le Président. Le ministre arrive vers treize heures, je salue respectueusement cet homme si distingué à la belle chevelure léonine blanche et l'informe du souhait du Président. Comment fait on me dit-il, sans répondre à cette question étrange je le guide vers la cabine téléphonique située à l'écart de la réception. A nouveau il regarde le combiné d'un air las et réitère sa question. Un doute traverse mon esprit ne connaîtrait-il pas le numéro du Président ? j'exprime ma pensée, je ne sais pas si je l'ai je vais voir et sortant un petit carnet il le feuillette puis soulagé, si, je crois l'avoir. Je retourne alors  à la réception laissant les grands entre eux. Quelques minutes passent et tout à coup notre ministre revient le teint pâle le cheveu  inquiet : venez me dit-il, la porte de la cabine est   ouverte, le combiné se balance mollement au bout du cordon, écoutez, je prends le téléphone et une voix féminine monocorde m'informe... il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez demandé...Que fait-on interroge le ministre, surtout ne pas rire pensais-je. J'ai refait le numéro depuis la réception sans plus de succès, grâce   aux renseignements nous avons enfin eu le bon numéro tout le monde était rassuré, il n'y avait pas eu de révolution et la facture du téléphone avait été payée .

25 novembre 2010

Couci-couça

Retour sur le blog après quelques jours d'hospitalisation, réduction d'une double hernie inguinale retardée d'un an, ensuite programmée le 12 octobre et reportée au 15 novembre en raison des grèves. Voilà c'est fait vite fait opéré lundi sorti mercredi matin retour mercredi soir, un gros hématome s'étant développé dans l'après midi, mais le service était complet alors circulez il n'y a rien à voir ! pas étonnant c'est tout bleu et noir!!!  Retour à la maison, visite le lendemain à mon médecin, t'inquiètes pas au pire on ponctionnera et fais gaffe à ta température ça peut tourner à l'abcès... Bref on part la fleur au fusil  car ce n'est qu'un petit truc mais toute opération peut avoir des complications....
Donc, je suis couci-couça, un peu patraque, obligé d'être assis de guingois voici ma contribution aux mots oubliés !!!!
Cette intervention m'a permis entre autre de me rendre compte de la diversité de la langue française : une partie très intime de mon anatomie ayant été la première touchée  par l'hématome quatre infirmières   l'ont désignée   sous des vocables différents !!!!
Au fait connaissez vous les coucougnettes ? "Spécialité de Pau, les Coucougnettes du Vert Galant sont un hommage gourmand et polisson au bon roi Henri IV à qui les historiens attribuent 57 maîtresses et 24 enfants. C’est une amande grillée chocolatée enrobée de pâte d’amande aromatisée à la framboise, gingembre et armagnac, puis candie au sucre de canne blanc.
Les Coucougnettes ont reçue le prix de Meilleur Bonbon de France au Salon Intersuc en 1999." 
Mon cousin n'a pas était en reste et m'a adressé le mail suivant :
En regardant les photos de notre voyage de 1995 au Kenya le cliché joint me fait penser à ton " problème" post opératoire;on dit que la coloration de ces "parties" est faite pour attirer les femelles.
Y avait-il beaucoup d'infirmières à ton chevet?
A notre age est-ce sérieux?
Bonne convalescence.
     André

13 novembre 2010

Journée de la gentillesse

                           Pourquoi une journée décrétée, ce serait bien 365 jours renouvelables non et on garde le 29 février pour être méchant qui est partant ?

11 novembre 2010

Mort pour la France

En ce jour anniversaire je voudrais évoquer le Grand-père de mon épouse le lieutenant Gustave Rossel mort pour la France le 11 septembre 1914.
Il est né en Alsace le 6 janvier 1873 dans le village de Rothau situé à mi distance de Strasbourg et Lunéville. Il est donc officiellement allemand puisque l'Alsace et la Lorraine sont depuis la guerre de 1870 annexés à l'empire prussien. Mais de coeur la famille Rossel est restée profondément attachée à la France.
En 1893 Gustave, sur le point d'être incorporé dans l'armée allemande déserte et gagne Epinal. Il y travaille pendant six mois comme charpentier afin d'obtenir la nationalité française puis s'engage dans l'armée le 23 mars 1894. Il fera toute sa carrière au 18eme régiment de chasseurs à cheval et sera quelques années avant la guerre, cantonné à Lunéville où il rencontrera la grand-mère de mon épouse. Ils auront une fille en 1912.
Ma belle-mère n'a donc pas connu son père et a été orpheline à 14 ans, elle évoquait rarement son enfance et ce n'est qu'après son décès que nous avons trouvé de nombreuses lettres évoquant ses recherches pour découvrir ses racines.
Voici une photo prise devant le magasin tenu à Lunéville par la grand-mère de mon épouse le militaire doit être son grand-père et l'enfant à droite sa mère mais personne ne peut le confirmer...
Voici une lettre très émouvante adressée en 1938 par le maire de Rothau sur la vie de Gustave. 

























Merci pour le chocolat (gâteau)





Les 15 élus

Merci Martine de m'envoyer la balle mais à qui la transmettre... on verra plus tard

Tout d'abord les poètes :

Verlaine
Rimbaud
Baudelaire
Eluard
Aragon
Prévert....

Impossible de ne pas citer

Musset qui ouvre la porte au théâtre, alors il y a

Anouilh
Giraudoux
Rostand bien sur et son Cyrano... presque appris par coeur !
ne pas oublier Shakespeare, Racine bien sur (dans un mois dans un an comment souffrirons nous seigneur que tant de mers etc la musique des vers de Racine est un enchantement.

Marcel Achard bien dédaigné  et pourtant si amusant

 Ah je suis déjà à 13 et je n'ai pas encore donné le moindre romancier...

Maurice Genevoix  pour "la dernière harde" lu et relu dans mes jeunes années,
la bibliothèque rose, premiers livres offerts par Mme Dupuy une cliente de l'hôtel dont je reparlerai
après j'ai changé de couleur pour la verte et la rouge et or...


Siménon pour ses Maigret
Oscar Wilde pour le portrait de Dorian Grey et son théâtre
Gide
Kessel
Hemingway
Déon
Graham Greene

Sorry j'ai dépassé en citant surtout mes lectures de jeunesse mais n'est-ce pas celles qui nous marquent le plus ?

Et pourquoi ne pas jouer au livre qui vous tombe des mains ? en ce qui me concerne je n'ai pas pu dépasser la 11eme page de A la recherche du temps perdu.

Qui n'a pas encore joué ? alors que les 5 prochains lecteurs qui n'ont pas répondu prennent la suite. Je vous quitte sur cette pirouette, il y a un gâteau au chocolat au four.

10 novembre 2010

ON EMBARQUE

Un grand week-end à La Ciotat, nous étions  curieux  de découvrir le nouvel appartement de notre fille et comme on dit ... si tu ne viens pas à Robert pour son anniversaire Robert ira-ta-toi !!
J'ai eu la surprise d'avoir pour cadeau une après-midi de promenade en bateau à la découverte des calanques : un émerveillement sous un splendide soleil d'été .
Trois jours plein du bonheur de voir  notre petit fils de 4 ans grandi  tout heureux de nous faire découvrir la nouvelle maison de papa et maman et les dernières créations de ma fille. Il nous a bien fait rire lors de notre promenade matinale de samedi : je photographiais de bruyères il me dit Apé c'est quoi ces fleurs ? des bruyères Timoté,  ah bon... puis se tournant vers ses parents... papa, maman regardez ce sont des fleurs de gruyère, c'est pour faire du fromage !!!! il ne dépare pas une famille de gourmands !!!
  



3 novembre 2010

Les feuilles du jour

La première base de la gaieté c'est la santé...

Coïncidence ? je viens de lire cette phrase dans les Lettres d'Italie du Président de Brosses, mais ne peut-on pas dire... et réciproquement !
Ce livre est passionnant, je le recommande à tous les amoureux de l'Italie.  Observateur ironique et cultivé, il sait à merveille nous replonger dans cette Italie du XVIIIe siècle, ses évènements, ses moeurs et nous transmettre les goûts de cette époque  sur les arts, monuments et villes qu'il découvre.
Mais revenons à cette phrase, elle m'interpelle particulièrement aujourd'hui: il y a juste un an j'étais dans les bras de Morphée et entre les mains de Wagner, non pas Richard mais Tristan, celui qui a enlevé la méchante tumeur.
Qui m'a dit la vieillesse est un naufrage? oui peut-être mais il y a toujours les chaloupes et si elle prennent l'eau on récupère des morceaux du bateau pour faire un radeau ! Après c'est une question de faim !
Tout cela pour dire qu'il faut toujours garder l'espoir, savoir profiter des moments heureux,  garder cette fabuleuse faculté d'émerveillement  que nous a donné le regard de l'enfance.
Quand je repense à ces dix jours d'hospitalisation je n'y trouve plus la souffrance ou la peur - j'avais une peur panique d'être endormi - mais la gentillesse des infirmières leur disponibilité, l'attention amicale des    internes, leur humanité et surtout cet instant où le docteur Wagner m'a dis " vous savez j'ai plutôt une bonne nouvelle : pas de chimio, tout va bien, un suivi pendant cinq ans et je vous dirai définitivement que vous êtes guéri. " Pour cette fois le capitaine reste sur le bateau, il sait que la mer est pleine de dangers mais que vogue la galère.
Allez je n'y résiste pas... le malade et le chirurgien ! il n'y a pas photo pour le sex-appeal n'est ce pas !!!!!