16 octobre 2010

Les dernières roses



Les roses de Saadi

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées. 
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée. 
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.


Marceline DESBORDES-VALMORE



  
 

15 octobre 2010

Soufflé n'est pas jouer...

J'étais de cuisine à midi, jour d'aquagym de madame... au menu soufflé au fromage et salade...

Perles de brume




13 octobre 2010

1940

Allez, essayons de recomposer le passé ! nous en sommes restés au retour de mon père en 1940, nous étions en guerre ou plutôt, l'armistice étant passé par là, en état d'occupation et corolaire de résistance. Au contraire de l'état de guerre où seuls les militaires devraient être au combat cet état d'occupation concernait chaque français et chacun y répondait selon ses sentiments, ses convictions et sans doute en fonction des circonstances. Il est difficile voire impossible d'imaginer ce qu'était réellement la vie de tous les jours, il y a les films et les livres bien sur, mais il s'agit des autres  d'un autre temps.  
Que se passait-il à l'hôtel ? mon grand-père malade avait crée une SARL avec pour co-gérant mon père et mon oncle, les beaux-frères allaient pendant presque vingt ans mener la barque, complémentaire, l'un en cuisine, l'autre au contact de la clientèle, tenaient  la barre dans les remous de cet époque. 
Est-ce un barque ou un radeau ? une arche de Noé sans doute, il y avait la des réfugiés alsaciens, des officiers allemands de la Kommandantur, un colonel de l'armée française, et utilisant les chambres restantes, les clients "normaux"voyageurs de commerce principalement, les voyages d'agrément n'étant pas de mise !
J'ai des souvenirs très précis de la présence des allemands, en cuisine le grand "piano" central était pour les occupants, mon père pouvant utiliser un plus petit accolé au précédent. Qu'en été-t-il des frigos ? On m'a souvent raconté qu'un des cuisiniers allemands avait un enfant de mon âge,  il ne l'avait jamais vu, et reportait   sur moi son désir d'affection paternelle.  Est-il vraiment  exact que je refusais les bombons qu'il m'offrait journellement ?

12 octobre 2010

Mauvaise humeur

Cette pancarte me met de mauvaise humeur ! et j'ai envie de le dire  !

Un petit goût de Corse, les canistrelli

Vite fait bien fait...

500 grs de farine.
130 grs de sucre.
1 paquet de levure chimique.
3 cuillerées à café de grains d'anis séchés;


Mélanger au batteur avec la feuille...

Ajouter d'un coup

130 grs d'huile d'olive.
130 grs de vin blanc.
13 grs de ricard.

Mélanger rapidement  10 à 15 secondes...

Transvaser sur le plan de travail fraiser légèrement et mettre en boule
Laisser reposer un quart d'heure puis étendre au rouleau sur un petit cm d'épaisseur
Avec un couteau ou une roulette à pizza découper en losanges...





Passer les dans le sucre cristallisé
Mettre au four à 160° pendant dix minutes puis à 150° dix minutes environ
le biscuit doit rester blond clair.

Conserver dans une boite en fer, ils sont meilleurs le deuxième jour... s'il en reste... ils se gardent une semaine parait-il mais nous n'avons jamais fait l'expérience !

La pensée

Tout un symbole, les pensées ont élu domicile dans les pierres de l'escalier... un image d'espoir non ?

10 octobre 2010

Petit tour à Limoges...

En début de semaine chez mes cousins. Pour une fois la Chapelle Saint Aurélien était ouverte mais je n'avais que le téléphone pour les photos... Cette chapelle du XVe siècle appartient toujours à la confrérie des Bouchers de Limoges, comme il se doit elle est située rue de la Boucherie.
Un petit air autrichien non ?

 Là on se croit à Rome, le tableau du retable a un petit air de   Raphael 
Le Raphael du Vatican
Que déguste l'Enfant Jésus ?