3 septembre 2010

ESCAPADE AMICALE

A l'invitation d'une amie, un petit tour dans la région de Montagne St Emilion deux jours de détente au milieu des vignes, églises romanes et moulins à vent.

Notre Dame de Parsac 
Notre Dame de Parsac
Saint Georges de Montagne

Saint Georges de Montagne

Un conte

Il est des contes ou les fées sont paresseuses et oublient tous leurs devoirs.
Il était une fois un roi une reine et leurs enfants, ils vivaient heureux dans un royaume de vignes et de soleil au bord d'une mer bleue, mais un jour, des lutins les chassèrent. Ils vinrent alors redonner vie à un autre royaume de vignes au pays de Montagne, infatigables travailleurs, ils arrachèrent, plantèrent, tant et si bien que ce royaume, un temps abandonné, devint l'un des plus beaux de ce terroir. Au fil des années il réveillèrent le château endormi ; les tours retrouvèrent leurs girouettes, le petit lac ses canards, les douves l'allure guerrière, mais c'était la paix qui régnait dans ce royaume. Le château était heureux bien sur, à nouveau il était fier de sa tour du XIVe, de sa cour d'honneur, il en avait tant vu pourtant ! pensez donc, Viollet-le-Duc avait même veillé sur sa croissance.

 Un jour, le prince rencontra la belle, il en tomba amoureux, l'amena en son royaume où l'on célébra le plus beau des mariages ; le château fut à la hauteur resplendissant des cuisines aux balustres du parc. La belle aimait sa nouvelle demeure, elle y recevait les amoureux du vin organisait des dégustations, des fêtes et des concerts...

 Par une nuit d'orage  arriva la bête, elle n'était pas féroce mais très bête,  comme elle avait beaucoup d'or elle acheta le royaume. Le roi  était un conquérant, il partit en bâtir un nouveau   dans un nouveau monde. La belle et le prince s'installèrent à la frontière de leurs anciennes terres, ils aimaient trop le pays de Montagne pour le quitter . Je l'ai dit, la bête est bête elle ne sais pas ce qu'est un royaume de vignes, elle ne sait pas qu'il faut y travailler sans cesse, alors ce qui était cultivé devient inculte chaque pied n'en fait qu'à sa tête... et le château : oh le château il est bien triste, la bête est trop grosse pour lui, elle se cogne aux cheminées renaissance, coupe des arbres centenaires, brise les meubles, y fait venir  d'autres bêtes, on dit même y avoir vu des grues...

Puis la bête a d'autres envies, elle a rongé cet os, elle part en chercher un autre. Un grand silence s'abat sur le château, la mélancolie le gagne, il laisse pousser les herbes folles, puis les buissons de ronces, le lierre ennemi  le prend d'assaut. Il a mal, il n'a plus personne qui l'aime et l'aide à luter, alors sa toiture s'affaisse, il agonise il est presque mort.

Quel magicien trouvera la solution qui le sortira des griffes de cette bête et une fois encore  le fera  revivre ?  Il est si beau et si triste.




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31 août 2010

Pour autourdupuits

Je n'y ai pas d'actions mais fait un très bon déjeuner, dans un cadre enchanteur, avec le "petit menu"le risotto de seiches à l'encre est une merveille. L'article a été publié postérieurement à mon voyage mais il exprime bien la qualité de cet établissement. Bon voyage et si vous passez à Murato dégustez une assiette de charcuterie chez Pascal Flori www.petitfute.com/guide/123357-pascal-flori

Le passé recomposé

Nous en étions donc au retour de mon père en 1940, j'avais tout juste un an... les souvenirs sont enfouis ou se sont enfuis, pourtant cette guerre est bien présente, j'ai en moi le hurlement de la sirène qui vous réveille la nuit, la course vers l'abris le grondement sourd des avions  des avions... nous reviendrons sut tout cela. Pour cette fin d'année 40, j'ai besoin d'aide, il faut faire appel à ma cousine Annette de onze ans mon ainée. Fille d'Andrée Maury et de Guy Godard elle est deux fois Maury et en est fière ! Je lui laisse la parole : Je me souviens de la famille des gens du Nord qui l'avait soigné. Mais je me souviens qu'il était à l'hôpital de Zuydcotte, le fameux sujet du film "weekend end à Zuydcotte". Je crois que c'est là qu'il a été blessé.
Je me rappelle son retour. C'était un matin. Je jouais dans la hall, mon père était dans le comptoir de réception. J'ai vu un homme qui entrait à grands pas, qui prenait le couloir.
Mon père a contourné la caisse; il a emprunté le couloir à sa suite en criant "Odette, Odette.....". Il l'avait reconnu: à ce moment là j'ai compris qui c'était. Ta mère m'a dit qu'elle  te baignait dans la salle de bain et que de surprise elle avait failli te lâcher dans la baignoire.  

Annette et moi été 41 ?
Avec sa mère la elle avait mon âge !
Avec sa mère et son grand-père paternel que j'appelais  grand-père Louis
Avec son père.

Et la place Saint Marc 60 ans plus tard, avril 1994

Heureusement il y avait des promenades plus tranquilles.


29 août 2010

Venise

Mon oncle René et ma tante Marie-jeanne en voyage de noces à Venise, août 1934. Il y avait les pigeons mais bien peu de touristes...