16 octobre 2007

Le bonheur de s'éveiller devant un tel paysage

Oublier Venise



L'impression que personne ne vient lire ce blog m'incite à écrire davantage !!! Mais n'est-il pas présomptueux d'évoquer Venise quand tant d'autres l'ont fait bien mieux que moi ! De plus, ce blog ne doit pas être uniquement consacré à Venise...alors, oublions Venise ?... Mission impossible.
Trois séjours, un à 14 ans... 48 heures...trop jeune pour...et pourtant déjà...Il y a 14 ans, quatre jours a flâner et se perdre. J'avais goûté l'élixir... et ce mois de septembre une semaine... en posant le pied sur le quai du Zattere, j'ai compris que l'envoûtement était inéluctable. Tous les sens étaient touchés, la vue bien sur, la lumière, les ombres, les reflets, les couleurs, puis cette densité de l'air si particulière, son goût de sel d'épices et de miel.
Venise est la ville de l'impossible, elle nous fait ressentir l'inexorable fuite du temps et nous plonge dans un passé qui devient notre présent, elle est vieille, décrépie, mais éclate de jeunesse et de beauté.





14 octobre 2007

un mois déjà...




Nous étions à Venise, une journée passée à la Biennale... visite des pavillons aux giardini et à l'arsenal... j'ai aimé et je pense, compris la peinture contemporaine jusque dans les années 80, mais là j'ai du mal, même impression que l'an dernier à la FIAC, pourquoi n'y a t-il que désespoir et vulgarité, cruauté .. en est-on là ?
Heureusement je me suis le lendemain "gavé" de Tintoret scuola di San Rocco en plat principal, la Salute en dessert... quel peintre !!!! la lumière la couleur la modernité de la touche la composition...sublime. Un grand plaisir aussi a revoir la collection Guggenheim... Au palais Grassi...hum...quelques pieces du dernier étage !!!
Quelques photos pour voir les oeuvres de la biennale sous un autre angle ...avec un peu d'ironie...

Venise encore


Venise n'est pas une ville, c'est un être fantastique, pieuvre géante aux tentacules verdâtres et visqueuses, canaux et rios, déposant sa bave lagunaire sur les marches des palais. Si vous passez à sa portée elle vous enserre, vous bloque le souffle, pénètre votre pensée. Ne résistez pas vous êtes à jamais à sa merci, elle vous a envoûté.