3 octobre 2009

Gastronomie du Sud

  En cliquant sur le titre on découvre quelques petits films sur la gastronomie du sud auxquels a participé mon Fils Fréréric ingénieur du son à Montpellier et comme lui aussi est un gourmand son entreprise s'appelle TOMATOSOUND FACTORY  ....(pub).....

Pour changer un peu...le marché d'Eymet jeudi dernier

Eymet, il y a vingt ans était une Bastide Française fruit de la guerre de cent ans, et bien que  la guerre fut gagnée non loin, à la bataille de Castillon, Eymet est redevenue Anglaise.
Le jeudi, jour de marché, on entend que des Hello, Nice to see You, sorry etc non seulement les acheteurs sont Anglais mais mes marchands aussi. Jane fait des primeurs bio, John vend les cakes et confitures de son épouse,le bouquiniste s'appelle Edward et  Peter cultive  des herbes aromatiques venues du monde entier.
Sous les arcades le café  propose du thé et des muffins, l'Horloger est un spécialiste des pendules Anglaises...et le bureau de l'architecte est franco Anglais. Il y avait 17 petits Anglais inscrit à l'école en 2008 bref it is EymeTT in Dordogneshire isnt it ?


Heureusement la Maison d'amour est restée FRANCAISE

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/CASSEN/11483

Cante Jondo

Ce chant est un « balbutiement, une émission plus haute ou plus basse de la voix, une merveilleuse ondulation buccale qui brise les cachots sonores de notre gamme tempérée, qui ne rentre pas dans la portée rigide et froide de notre musique actuelle, et ouvre en mille pétales les fleurs hermétiques des demi-tons...
C’est un chant sans paysage, et par conséquent concentré sur lui-même et terrible, au milieu de l’obscurité… Dans la Siguiriya gitane la mélodie pleure comme pleurent les vers... l’amour et la mort… »  . Federico Garcia Lorca
 Quel bonheur nous avons eu ce premier soir de découvrir par hasard ce spectacle au musée du Flamenco. Dans un cadre superbe, patio du musée, nous étions une vingtaine de personnes seulement un rêve retrouvé sur youtube.


2 octobre 2009

CARMEN.......TOooO Reee Adorrr ........ Prends Gaaa arde

SEVILLE 2008



Séville a toute la pétulance et le bourdonnement de la vie : une folle rumeur plane sur elle à tout instant du jour ; à peine prend-elle le temps de faire la sieste. Hier l'occupe un peu, demain encore moins, elle est toute au présent ; le souvenir et l'espérance sont le bonheur des peuples malheureux, et Séville est heureuse .... Th Gautier.
Séville est toujours heureuse...ça bouge, ça chante, ça danse, ça va de bar à tapas en bar à tapas, ça embarque les touristes en calèche,  ça peint les palais aux couleurs de l'Espagne, rouge jaune rouge encore jaune à nouveau et puis ça carillonne en haut de la Giralda alors on cligne des yeux, le ciel est plus bleu que bleu la brise apporte le parfum des orangers, on est devenu sévillian on est heureux.

Patios de Cordoue





Andalousie suite

Cordoue, deux jours une nuit comme disent les voyagistes ! L'arrivée a été aussi mouvementée qu'à Grenade notre hôtel étant, encore une fois,  situé  au coeur du problème, dans la vieille ville  et proche de la Mezquita. Cette nuit à Cordoue devait être digne des califes, c'était du moins le nom de la "formule" que nous avions réservée dans cet hôtel aménagé dans un ancien palais mais rien n'était parfait ! La chambre, mélange réussi d'ancien et de moderne était immense, le lit à l' échelle , la salle de bain pharaonienne et l'odeur d'égout qui s'en dégageait très désagréable...après avoir fait couler les robinets des deux lavabos de la douche et de la baignoire nous avons pensé que le problème serai résolu et nous sommes partis à la découverte de la célèbre mosquée.
Forêt de colonnes, légèreté, joyau de l'art mauresque, que dire de plus ? encore une fois on est surpris par le contraste entre la sévérité, la rudesse des murs extérieurs et la magnificence de l'intérieur. Nous avons terminé l'après-midi par une promenade le long du Guadalquivir puis retour à notre chambre en traversant le quartier de la Juderia. L'odeur été toujours présente, trop tard pour changer de chambre, mais qu'importe un dîner de calife nous attentait . Ce ne fut que déception tant qu'à l'atmosphère du lieu, froid et impersonnel,  que dans la qualité des mets. Trop c'était trop de rester plus de deux heures à table pour trois plats !!!
Le lendemain, le petit déjeuner fut pantagruélique et très raffiné le calife était enfin arrivé !!!
Cordoue ouvre une semaine par an ses patios privés au public, nous sommes allé de l'un à l'autre tantôt grandiose tantôt minuscule mais toujours reflétant l'amour des fleurs. Que de petites merveilles là est l'âme andalouse sol y sombra rouge des fleurs bruissement de l'eau chant des guitares...
No tienne mas notas la guitarra mia     Federico Garcia Lorca

1 octobre 2009

Cordoue






2008 le récit des voyages

Avril une escapade andalouse, avion jusqu'à Séville, location de voiture, départ pour Grenade, là les choses se compliquent, deux tours de ville pour trouver l'hôtel situé dans une rue piétonne. On décharge les bagages, on gare la voiture dans un sous-sol d'accès improbable et la première journée se termine par un repas banal en terrasse. Le lendemain matin visite de la cathédrale et en route pour l'Albaicin: merveilleuse  montée à travers ruelles pavées, patios entrevus, maisons blanches, cyprès  et  bougainvilliers  jusqu'à la place San Nicolas splendide belvédère  d'où l'on découvre la colline de l'Alhambra et la Sierra. Assis sur un muret, face à l'église, un groupe de jeunes gens chante et joue de la guitare -petit moment magique- le chant flamenco emplissait l'espace tout était en harmonie, le temps s'arrête c'est "le moment d'éternité".
L'après midi visite de l'Alhambra, à la sévérité et à la puissance de l' Alcazaba succède le raffinement des palais nasrides mais que de monde quelle foule, un peu de calme dans les jardins à la découverte du petit palais du Partal, puis c'est la montée vers le Generalife autre merveille bruissement des eaux, éclat des couleurs, beauté des lignes...  y rêver à deux au crépuscule...
Le soir, retour aux nourritures  terrestres autour d'une dégustation de jamon !!!!
Demain nous partirons pour Cordoue

30 septembre 2009





Ou nous amène ce blog ?

A quelques jours de mon anniversaire il fallait penser au devenir de ce blog. Il continuera à évoquer les moments heureux et les belles choses de la vie  de chaque jour. Il évoquera les voyages, les envies, les humeurs, les passions, le jardin la peinture Venise  Londres mes villes ! Mais je souhaite lui donner une autre dimension . Il parlera aussi du passé de ma famille de tous ceux que j'ai connus ou dont on m'a parlé. De ma vie aussi bien sur, de mon enfance de mon travail, les joies,  les peines ? ...

Un jour les racines se coupent. Combien de fois, regardant de vieux albums de photos, je me dis qui est-ce ? et plus personne  pour répondre. On ne pose jamais les questions assez tôt.
Le temps passe vite les enfants et petits enfants vivent le présent pensent au futur  mais des générations passées les ont fait ce qu'ils sont. Un jour ils aimeront regarder en arrière alors ils auront peut être cette lanterne magique pour voir ce qui a été.

Nous

L'interruption puis la reprise de ce blog m'ont fait découvrir que j'avais des lecteurs. Trois de répertoriés à ce jour ! que les autres se fassent connaitre !
Il faudrait donc que je me présente...Voici...
L'auteur de "a thing of  beauty" se prénomme Robert, il aura 70 automnes dans 29 jours, marié depuis 45 printemps à Michèle, avec un seul L elle y tient beaucoup, il a  trois enfants : Frédéric marié à Nathalie, Philippe, Carole qui vient d'épouser en juin Cédric. Il réside en Dordogne dans une grande maison, pas assez grande dit Michèle, tout en haut d'une colline dominant les vignobles de Bergerac ou il est né.
Frédéric et Nathalie ont deux enfants Maxime 14 ans et Emilie 8 ans ils vivent près de Montpellier.
Philippe réside à Bergerac.
Carole et Cédric sont les parents de Timoté 3 ans 1/2 qui aime beaucoup son coin de Provence entre Marseille et Aix.
Voila vous savez tout ou presque.

Le Trio

28 septembre 2009

La raison du silence

Ou du moins une des....
Un voyage à Paris dans les premiers jours de décembre 2007, quelques musées, l'exposition Giacometti mais le plus insolite, les maquettes de l'architecte Richard Rogers : des merveilles... et pour le voyage du retour, un chauffeur de taxi qui ferme le haillon de son véhicule sur ma main droite... en conclusion, un départ pour Bordeaux en catastrophe puis une opération à la clinique de la main de Pessac pour fixer le majeur sectionné ! Allez une radio...ce n'est pas une oeuvre d'art au clair de lune mais les broches. 
Heureusement qu'un seul doigt a été touché.