24 octobre 2007

Art vous avez dit art ?

Venise regorge de vitrines de bimbeloterie masques et babioles qui sont malheureusement l'apanage de tous les hauts lieux touristiques, mais on découvre des trésors cachés en flânant dans les quartiers encore (pour combien de temps ?) préservés, le Dorsoduro où nous logions par exemple. Je rêve de ce quartier de Venise et ce sera bien sur notre point de chute à notre prochain voyage en janvier peut être... le mal est trop profond maintenant il demande des soins fréquents !

Tout cela juste pour publier cette photo, est-ce un vêtement que nenni une oeuvre d'art qui exprime si bien ce qu'est Venise.

23 octobre 2007

La part d'ombre




Mes connaissances en informatique étant très récentes et élémentaires, je ne suis pas arrivé à mettre une photo dans mon profil. C'est peut être mieux ainsi !!! Alors voici un vieux document du temps de la fac et de mes "exploits "de comédien très amateur Bordelais. Impossible de me souvenir qui est le garçon derrière moi mais en retrouvant cette photo je me suis souvenu d'une autre, prise à Gratz en 2003. La ville était capitale de la culture et parmi les créations réalisées à cette occasion la tour de l'horloge avait été flanquée de sa "part d'ombre"... Honni soit qui mal y pense..

Ma Biennale...suite




Une autre éternité

Il est des tableaux dont on ne peut se détacher.
Piero della Francesca Palais Cini, impossible d'oublier ces regards .

Des minutes d'éternité


Ces moments ou le temps s'arrête, où tout est parfait, où votre coeur bat plus vite. Nous les gravons à jamais dans notre mémoire. Ils sont notre trésor de vie, un feu qui nous réchauffe quand l'âme frissonne. Venise en dispense avec générosité, le premier jour déjà, cet éblouissement en débouchant d'une ruelle sombre sur le campo San Angelo, quelques jeunes gens couchés sur les dalles de la place, le soleil enflamme un palais couleur de braise,une jeune femme adossée au rose d'une chapelle emplit le campo de musique, et ce garçon, assis sur la dernière marche du pont, pieds nus, bermuda couleur du sol tee-shirt couleur du palais, il écrit... parle-t-il de la beauté de Venise, de son bonheur d'être là...ce chapeau? Ce garçon ne s'appellerait-il pas Tazzio ? Visconti est là, j'étais hors du temps, dans un espace de parfaite beauté.


16 octobre 2007

Le bonheur de s'éveiller devant un tel paysage

Oublier Venise



L'impression que personne ne vient lire ce blog m'incite à écrire davantage !!! Mais n'est-il pas présomptueux d'évoquer Venise quand tant d'autres l'ont fait bien mieux que moi ! De plus, ce blog ne doit pas être uniquement consacré à Venise...alors, oublions Venise ?... Mission impossible.
Trois séjours, un à 14 ans... 48 heures...trop jeune pour...et pourtant déjà...Il y a 14 ans, quatre jours a flâner et se perdre. J'avais goûté l'élixir... et ce mois de septembre une semaine... en posant le pied sur le quai du Zattere, j'ai compris que l'envoûtement était inéluctable. Tous les sens étaient touchés, la vue bien sur, la lumière, les ombres, les reflets, les couleurs, puis cette densité de l'air si particulière, son goût de sel d'épices et de miel.
Venise est la ville de l'impossible, elle nous fait ressentir l'inexorable fuite du temps et nous plonge dans un passé qui devient notre présent, elle est vieille, décrépie, mais éclate de jeunesse et de beauté.





14 octobre 2007

un mois déjà...




Nous étions à Venise, une journée passée à la Biennale... visite des pavillons aux giardini et à l'arsenal... j'ai aimé et je pense, compris la peinture contemporaine jusque dans les années 80, mais là j'ai du mal, même impression que l'an dernier à la FIAC, pourquoi n'y a t-il que désespoir et vulgarité, cruauté .. en est-on là ?
Heureusement je me suis le lendemain "gavé" de Tintoret scuola di San Rocco en plat principal, la Salute en dessert... quel peintre !!!! la lumière la couleur la modernité de la touche la composition...sublime. Un grand plaisir aussi a revoir la collection Guggenheim... Au palais Grassi...hum...quelques pieces du dernier étage !!!
Quelques photos pour voir les oeuvres de la biennale sous un autre angle ...avec un peu d'ironie...

Venise encore


Venise n'est pas une ville, c'est un être fantastique, pieuvre géante aux tentacules verdâtres et visqueuses, canaux et rios, déposant sa bave lagunaire sur les marches des palais. Si vous passez à sa portée elle vous enserre, vous bloque le souffle, pénètre votre pensée. Ne résistez pas vous êtes à jamais à sa merci, elle vous a envoûté.

13 octobre 2007

Anna de Noailles

Ce doux soleil d'octobre me rend mélancolique alors je relis ces vers d'Anna de Noailles....

 Allez, je veux rester seule avec les tombeaux:
— Les morts sont sous la terre et le matin est beau,
L'air a l'odeur de l'eau, de l'herbe, du feuillage,
Les morts sont dans la mort pour le reste de l'age. . .
Un jour, mon corps dansant sera semblable à eux,
J'aurai l'air de leur front, le vide de leurs yeux,
J'accomplirai cet acte unique et solitaire,
Moi, qui n'ai pas joué seule, aux jours de la terre.
— Tout ce qui doit mourir, tout ce qui doit cesser,
La bouche, le regard, le désir, le baiser,
Entre la chose d'ombre et l'être de silence
Tandis que le printemps vert et vermeil s'élance
Et monte trempé d'or, de sève et de moiteur.
Avoir eu comme moi le cœur si doux, le cœur
Plein de plaisir, d'espoir, de rêve et de mollesse
Et ne plus s'attendrit de ce que l'aube naisse:
Etre au fond du repos l'éternité du temps.
— D'autres seront alors vivants,joyeux, contents,
Des hommes marcheront auprès des jeunes filles,
Ils verront des labours, des moissons, des faucilles,
La couleur délicate et changeante des mois.
Moi, je ne verrai plus, je serai morte, moi,
Je ne saurai plus rien de la douceur de vivre. . .
Mais ceux-là qui liront les pages de mon livre,
Sachant ce que mon âme et mes yeux ont été,
Vers mon ombre riante et plaine de clarté
Viendront, le cœur blessé de langueur et d'envie,
Car ma cendra sera plus chaude que leur vie. . .

  Tout reste donc a écrire...



24 septembre 2007

Dans Venise la rouge

Un blog....

C'est quoi, une bouteille à la mer, un rideau qui s'entrouvre, un miroir...parfois aux alouettes, un cri de rage ou d'espoir? un cri dans la nuit de cet univers fantastique qui se cache derrière ce rectangle de lumière. Alors, franchissons le pas, jetons nous à l'eau...