24 décembre 2015

Noels d'antan et d'aujourd'hui.

O  temps suspends ton vol....


Noel 1972 Frédéric et Philippe


Noel 2015...


Un heureux et joyeux Noel à toutes et à tous.

11 octobre 2015

Pierres et mer.



Le petit monde des gondoliers.

Petit clin d'oeil à une amie qui boucle les valises.














22 septembre 2015

Lucca trois et dernière.

Superbement harmonieuse en dépit de son asymétrie, l'arcade de droite étant plus réduite que les deux autres, la façade du Duomo consacré à saint Martin est une étourdissante  dentelle de pierres, on en oublie qu'elle est inachevée, privée du dernier ordre de logettes et du tympan.






Le porche, plus sobre est cependant d'une grande richesse, il a été conçu par Guido Bigarelli qui à réalisé les sculptures du linteau central (marie et les apôtres)


Saint martin partageant son manteau XIIIe (original de la façade)



Scènes de la vie de saint Martin et les travaux des mois.


La sobriété de la nef contraste avec la façade, de style gothique elle est la seule église lucquoise présentant un plafond à voutes, riche en oeuvres d'art comme le Volto Santo : Crucifix qui aurait été sculpté par Nicomède, elle nous permet d'admirer quelques oeuvres intéressantes.
Une Dernière Cène de Tintoret remarquable par le dramatique des attitudes et de la lumière.





 Vierge entre quatre saints : Domenico Ghirlandaio.


 Saint Sébastien et Anges en adoration de Matteo Civitali


Christ ressuscité : Giambologna 1579

La qualité des sculptures de cette église ne doit pas occulter les petits bijoux rencontrés au hasard des promenades. En voici quelques uns et pour terminer ce voyage quelques fleurs du jardin botanique.
Ces quelques jour dans cette ville si attachante furent un régal pour les yeux mais aussi pour les papilles sans oublier les oreilles puisque chaque soir nous avions la possibilité d'assister à un concert gratuit au conservatoire. 








P.S Et n'oublions pas que Puccini est natif de Lucca...



20 septembre 2015

Dimanche gourmand

On est pas très très figues fraiches à la maison, il y a bien la confiture mi figue mi raisin mais à consommer avec modération.
Les voisins se servent  mais les figuiers cet été sont très productifs alors un essai : la tarte Tatin de figues.
Je fais toujours ma tarte Tatin avec une pâte brisée sucrée qui apporte plus de tenue.
Donc pour ceux intéressés, faire une pâte soit brisée ou feuilletée selon le gout.

Couper les figues en deux dans la hauteur après avoir enlevé le pédoncule.
Mettre à réduire au sirop un verre de porto (pour moi j'ai mis du Maury!)
Faire caraméliser à sec 120g de sucre semoule dans le fond du moule. (caramel blond) y ajouter 50g de beurre et le porto réduit à une ou deux cuillères à soupe.
Garnir avec les figues partie chair vers le fond, n'ayez pas peur de bien les serrer !
Recouvrir de la pâte, la piqueter à la fourchette et mettre au four chauffé à 200° pour une demi-heure. Démouler un moment 15 mn après la sortie du four.
On peut la déguster nature ou avec glace vanille, chantilly ou crème fraiche.
C'est tout simple et voyez le résultat !







19 septembre 2015

Lucca (suite)

Ah bon vous partez quatre jours à Lucques, quelle drôle d'idée, d'abord c'est où Lucques... j'avais beau expliquer qu'il y avait de quoi satisfaire notre curiosité le scepticisme l'emportait souvent à part bien sur pour ceux qui connaissent la ville... pour les autres un petit plan. Oui c'est tout petit mais si plaisant si singulier et si quelques rues n'étaient pas autorisées aux voitures, on y retrouverait ce sentiment qui me plait tant à Venise : vivre dans un autre temps.



Un peu d'histoire, c'est à Lucques que fut signé en 56 av. J.C. la pronation du triumvirat  entre César, Pompée, et Crassus. Au XIIIe siècle, la ville devint un important centre de commerce international grâce à la production locale de soies réputées, c'est à cette époque que furent construites maintes tours surmontées de chênes plantés au sommet. A la mort de Paolo Guilini, Seigneur de Lucques durant trente ans, la république fut proclamée, la ville vécue sous ce régime jusqu'à la main mise de Napoléon qui la transforme en principauté et l'offre à sa soeur Elisa. Un peu succinct mais on comprend mieux l'abondance des palais ! sans oublier les églises ... 
Nous partons pour San Frediano, certainement celle qui m'a le plus impressionné.





Les fonds baptismaux du XIIe siècle, trois sculpteurs ont travaillé à cette oeuvre complexe grouillante de personnages. La vasque centrale représente les symboles des mois.
 Moïse traversant la mer rouge

ces fonds furent démembrés a la fin du XVIIIe et reconstitués en 1952.
Chapelle des Trenta, Jacopo della Quercia.


Chapelle de San Agostino, fresques de Amico Aspertani, Vasari les considéra comme l'un des plus beaux ouvrages de ce peintre bolonais qu'il qualifiait "d'homme capricieux à la cervelle bizarre".


 A quelques rues  le palais Pfanner et ses jardins créés au XVIIIe siècle par Filippo Juvarra. C'est parti pour un tour de jardins à l'italienne!



 Pas très italiens ces bambous...


Ne pas confondre le palais Guinigi et la villa du même propriétaire, il nous a fallut traverser toute la ville pour l'atteindre en profitant pour admirer la via dei fosse, une des plus belles de la ville.



La villa sert d'écrin au musée national, un petit tour ?

 Pas très souriant l'ancien propriétaire !
 Echec antique
Christ avec des seins... pardon des saints.
 Christ Berlinghieri XIIIe
 Vierge à l'enfant Ugolino Lorenzetti
 Marqueterie d'une porte de la villa
Madona al banbino 1495 Mateo Civilati
Madone à l'enfant entre St Etienne et St Jérôme  Maestro del Tondo Lathrop

Martyre de San Bartolomé Pietro Paolini 163?. Très caravagesque !
Petit retour à la réalité, comme Bologne la ville est une agréable halte gourmande,  on y trouve dans le meilleur sens du terme tout ce qu'il faut pour manger et boire car nous sommes là dans un superbe terroir viticole ou le sangiovese règne en maître. Si nos diners étaient frugaux le soir sur notre terrasse nous avons découvert dans les trattorias quelques plats savoureux au sommet desquels je place le risotto au parmesan et à la réduction de chianti de chez Giglio. Quant au  dessert  c'est à la chocolaterie Caniparoli qu'il faut aller chercher cette petite merveille ans oublier d'y faire provision de truffes et fours secs à la pistache. Ceci dit ne pas oublier la pizza rapportée le premier soir à "la maison"...





En forme pour visiter le palais Mansi surtout intéressant pour ces tapisseries en l'absence de la pièce maitresse : le portrait du jeune homme de Pontormo.



On repart à pied bien que...
 Ou alors...

A  suivre...