26 octobre 2011

Florence encore.


Nous en étions au mercredi de notre séjour florentin, que  le temps passe vite, il ne reste que deux jours et tant de choses à voir. Ce matin le programme nous amène sur l'autre rive de l'Arno. Rendez-vous obligatoire pour admirer à Santa Maria del Carmine les fresques de la chapelle Brancacci. A 10h nous sommes seuls devant la porte du couvent puis juste avant l'ouverture arrive un groupe d'une dizaine de français avec guide. Comme à Padoue la visite qui dure 20 minutes est précédée d'un film retraçant l'histoire mouvementée de la chapelle, de plus nous bénéficierons des excellents commentaires du guide italien accompagnant le groupe.
 Masolino  commença ces fresques en 1424, sur commande de Felice Brancacci, neveu d'un riche drapier Florentin qui fut à l’origine de la construction de la chapelle, elles racontent la vie de Saint Pierre. Après le départ de Masolino en 1425, c’est Masaccio qui reprit son travail. Son nom est d’ailleurs celui qui est le plus fréquemment associé à celui de la Chapelle en raison de l'avant-gardisme de son style : perspective, réalisme... En 1428, à l’âge de 26 ans, Masaccio meurt dans des circonstances mystérieuses et c’est alors Filippino Lippi qui achève les fresques. Elles ont été restaurées entre 1981 et 1991 suscitant quelques polémiques notamment sur la suppression des feuilles de lierre qui couvraient la nudité d'Adam.




Masolino Saint Pierre ressuscitant Tobie
Fresque du haut Le paiement du tribut Masaccio
En bas Lippi et Masaccio Saint Pierre ressuscite le neveu de l'Empereur
Masaccio détail paiement du tribut
Masaccio Saint Pierre guérissant les malades
Masaccio 
Filippino Lippi autoportrait

Lippi L'Ange délivrant Saint Pierre
Nos 20 minutes furent bien courtes ! En flânant dans l'Oltrano quartier des antiquaires (et d'un libraire un peu désordonné )  nous regagnions le ponte Vecchio ....

 Le déjeuner est prévu sur les conseils d'un ami blogueur  à la brasserie Cibreino à l'autre bout de la ville, nous y arrivons affamés, malheureusement  les portions bonnes mais congrues nous laissent sur notre faim d'autant plus que le troquet ne sert pas de café un comble en Italie. Quelques mètres plus loin nous avons découvert une sympathique pâtisserie qui  nous a permis à coup de babas et autres délicatesses de calmer notre appétit  boire un excellent ristretto et arriver à nouveau de bonne humeur à Santa croce.


Est-ce la fatigue ou les travaux empêchant de voir le coeur ? cette église m'a laissé assez indifférent. Elle renferme maintes sépultures des gloires de Florence si bien qu'on ne sait  où poser les pieds ! Michel-Ange repose ici contre sa volonté sans doute horrifié pour l'éternité par les trois  insignifiantes et mièvres muses éplorées qui entourent son tombeau.  


La chaire par contre est splendide oeuvre de Benedetto da Maiano on y monte... en traversant le pilier !  Il ne faut pas oublier que l'espace au sol était vendu aux riches florentins car être enterré ici constituait une preuve d'humilité susceptible d' ouvrir les portes du Paradis. La famille qui offrit la chaire dut acheter l'empreinte au sol !



 On regrette l'état des fresques de Giotto cependant bien émouvantes dans leur simplicité.
Puis on gagne la chapelle Pazzi et les restes du crucifix de Cimabue cruellement endommagé lors des inondations de 1966 et les visites de la journée s'achèvent par la dégustation de gélati  VIVOLI un régal !








2 commentaires:

  1. Que de souvenirs tu ravives avec cet article Robert... Ce Christ de Cimabue dévasté par les innondations me fait chaque fois que je le vois monter les larmes aux yeux... et cette chapelle Brancacci vue en 20 minutes, un peu frustrant non ?? quant au tombeau de ce pauvre Michel Ange, c'est aussi à pleurer, mais pas pour les mêmes raisons que le Cimabue !!!

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  2. I hope that you visited the Palazzo medici Riccardo and the Gozzoli chapel inside an dthe museo of the duomo is new and wonderful and the new gallileo museum
    next time let me know and we could have coffee in Rivoire
    happy Sunday
    fay

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