12 septembre 2013

Chronique d'un été. Prologue.

Si on excepte les quelques photos, un soleil qui se couche, une lune qui se lève, ce blog semble depuis juin vivre dans une douce léthargie, vacances ou vacance du rédacteur ? Un peu des deux sans doute mais surtout, après ce rude et long hiver et un printemps inexistant, une folle envie de profiter du soleil   de ce superbe été. La vie s'écoulait près de la piscine  en compagnie épisodique des enfants et petits enfants. Les amis vont et viennent, le temps passe sans  envie de commenter ces jours de bonheur paisible si doux après des tempêtes. Bref mon état d'esprit s'approchait de ce texte de d'Ormesson : Ce qu'il y avait de bien dans ces bains, dans ces oliviers et ces pins...c'est que toute pensée et presque tout sentiment, excepté le bonheur, en étaient expulsés. J'étais un fragment du paysage, au même titre que   les rochers, que les chênes verts sur le rivage, que l'eau où j'étais plongé. J'étais là. J'étais le monde.Et je ne pensais à rien entre le ciel et la mer.
Mais les nuages arrivent voici un automne aussi soudain que fut l'été, finis les bains quotidiens du réveil qui mettent en forme pour la journée, on se réveille, enfile un peignoir, et on se glisse dans ce liquide frais couleur du ciel, une ou deux longueurs, on sort et à nouveau   on profite pendant quelques minutes de la chaleur du lit sublime sensation ! Encore un  ce matin, mais 16° c'est frais frais alors demain encore ?

2 commentaires:

  1. Nous avons vécu au même rythme le mien un peu plus mouvementé
    J'avoue ne pas être arrivée à piquer une tête ce mardi où j'étais de passage dans le Lot
    Ici aussi les nuages sont arrivés chargés de pluie
    Bonne fin de semaine
    Je te réponds très vite

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  2. C'est bien exactement ce que je me disais il y a - déjà - un quinzaine. Mais apprécierions-nous aussi pleinement l'été si nous ne savions qu'il a une fin ?

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