28 novembre 2010

En echo à la mésaventure de Françoise....

Ah ces vedettes, ces hommes politiques, ces champions, comme il faut les protéger les cajoler, les flatter, comme ils sont fragiles.... nous en avons vu passer à l'hôtel, de Siménon qui écrit un Noël de Maigret durant son séjour à Françis Bacon cherchant vainement une propriété. De Charles Trenet ne pouvant déjeuner qu'avec du lait d'ânesse  à   Raymond Devos bloqué par un lumbago qui hurle pour avoir un kiné afin d'assurer son spectacle... la plupart sont aimables mais ils en demandent un peu plus, il faut les choyer, ce sont des artistes, ce sont de grands enfants !
Et les politiques, nous avons reçu entre autres  deux premiers ministres britanniques, un futur président de la république : celui qui aimait flâner sur les zaterres ; il à fait un chèque en bois, on  a eu une lettre d'excuses et le deuxième chèque était bon ! Un jour un de ses ministres devait déjeuner au restaurant après avoir inauguré (il venait en voisin) la nouvelle médiathèque. Durant la matinée je reçois un appel  téléphonique de l'Elysée : veuillez dire à Maître... qu'il doit rappeler le Président. Le ministre arrive vers treize heures, je salue respectueusement cet homme si distingué à la belle chevelure léonine blanche et l'informe du souhait du Président. Comment fait on me dit-il, sans répondre à cette question étrange je le guide vers la cabine téléphonique située à l'écart de la réception. A nouveau il regarde le combiné d'un air las et réitère sa question. Un doute traverse mon esprit ne connaîtrait-il pas le numéro du Président ? j'exprime ma pensée, je ne sais pas si je l'ai je vais voir et sortant un petit carnet il le feuillette puis soulagé, si, je crois l'avoir. Je retourne alors  à la réception laissant les grands entre eux. Quelques minutes passent et tout à coup notre ministre revient le teint pâle le cheveu  inquiet : venez me dit-il, la porte de la cabine est   ouverte, le combiné se balance mollement au bout du cordon, écoutez, je prends le téléphone et une voix féminine monocorde m'informe... il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez demandé...Que fait-on interroge le ministre, surtout ne pas rire pensais-je. J'ai refait le numéro depuis la réception sans plus de succès, grâce   aux renseignements nous avons enfin eu le bon numéro tout le monde était rassuré, il n'y avait pas eu de révolution et la facture du téléphone avait été payée .

2 commentaires:

  1. Robert je ris,je ris.
    Ce futur président essayait peut-être comme le faisait Dali de ne pas payer en dessinant sur les surnappes de papier!!
    Votre histoire de téléphone me fait penser à la blague qui circulait sur les énarques les seuls à confondre le bélier avec le chien du berger!!

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  2. Picasso dessinait aussi sur les nappes en papier ! Je pense tout d'un coup que j'aurais dû vérifier les plateaux des petits déjeuners de Francis Bacon au cas où il aurait griffonné un petit quelque chose !!!!
    Les énarques me rappellent une autre histoire, ce sera pour demain.

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