1 octobre 2010

Mardi

Nous quittons Vicence avec regret, il y aurait encore tant à découvrir, Bologne nous attend et il ne reste qu'une journée. Je ne résiste pas à recopier ce texte extrait des lettres d'Italie du President de Brosses : Le fameux Palladio, le Vitruve de son siècle, était natif de Vicence. on prétend qu'ayant reçu quelque mécontentement de la noblesse de sa ville, il s'en vengea indirectement en mettant à la mode le goût des façades dont il leur donnait des dessins magnifiques, qui les ruinèrent tous dans l'exécution. En effet on ne voit à chaque édifice que façades de toutes sortes de manières, surtout d'ionique, avec tous les combles chargées de statues , trophées et autre embellissements. Ce serait une ridiculité que de vouloir citer ces maisons vu la quantité. "  
Par contre la suite n'est pas tendre : "Avec cela, non seulement cette ville n'est belle, mais elle m'a paru laide et désagréable... Vicence a l'air pauvre sale et mal tenu presque partout" .

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