3 décembre 2017

Venise en famille 2 ème jour.

Ce mercredi comportait deux impératifs, être de retour pour 18 heures, je devais rencontrer une amie blogueuse encore virtuelle, une amie chanceuse puisqu'elle habite un grand partie de l'année à Venise,  une rencontre qui sera des plus sympathique puis finir de compléter la famille en récupérant Maxime arrivant de Paris à 20 heures.
On décide de partir en direction de la Salutte : toujours ce Dorsoduro que j'adore !

Timoté et le puits byzantin de la "maison"
Trajet traditionel, Campo San Vio sa petite chapelle palais Cini sans aller admirer la Madone de Piero della Francesca, un tableau qui me fascine, fondamente Venier, venez par là dans ce corte il y a la maison d'Ezra  Pound oui c'est tout petit une maison de poupée, une maison de poète.


Là regardez ce jardin, imaginez les avrils parfumés des glycines, mauve des fleurs jaune des façades sur fond de brique et de   vert, imaginez vous tout là haut sous les toit du quatrième étage, ce fut le repère d'un couturier esthète :  Hubert de Givenchy. En face, un autre monde, l'invasion des touristes à l'assaut de la fondation Guggenheim, la queue s'étire tout le long du fondamente...  peut-être plus tard quand il sera possible de dialoguer avec les choix de Peggy. 

Faut-il passer le pont ?
Attention, le palais Dario celui qui porte malheur, pourtant la façade sur les jardins semble bien paisible.  J'aime le petit campielo qui précède ce pont, souvent des musiciens s'y installent ajoutant quelques notes de musique aux charmes du lieu. 


Petit coup d'oeil au grand canal depuis la station du traghetto 



Puis à l'oeuvre de jan Fabre au cloitre de San Greggorio 


Et nous voilà devant la merveille Santa Maria de la Salute, évidemment j'ai voulu tout expliquer, la peste, les pieux et le pied vénitien, les anges au ras de l'eau, les orecchioni et la clavicule de Salomon mais il ne me semble pas avoir été très écouté.  Pourtant que d'émotions devant cette réalisation d'un homme de trente deux ans.




On voudrait voir du moderne... et bien oui c'est la biennale ! et nous sommes devant la Douane de mer... bon, patriarche mais démocrate et surtout faire plaisir puis le contenant est si beau, le contenu parfois discutable...
bref nous entrâmes... dans un monde fantastique et merveilleux.











Impossible d'expliquer cette fantasmagorie de Damien Hirst, il s'agirait de nous montrer un trésor englouti depuis l'antiquité présenté avant d'être débarrassé des scories marines qui le recouvre... bien sur tout est faux ou presque mais le travail est fantastique  plus de dix ans pour réaliser cette exposition kaléidoscope à regarder aussi avec un oeil d'enfant.
 Nous sommes sortis rassasiés d'art moderne mais affamés de nourritures terrestres et pourquoi pas voir Venise de là-bas, de l'autre côté du canal, cap sur la Giudecca,  table avec vue à la terrasse de la Palanca!
Puis peut-être pour reposer l'oeil des splendeurs des palais nous nous sommes promenés dans cette Venise ignorée des touristes pourtant très belle et émouvante.









On termine par Fortuny


1 commentaire:

  1. La Palanca : un très bon choix ! ce petit restaurant est très sympa, surtout si on peut manger en terrasse... A deux pas de la Trattoria Altanella (parfaite pour manger en terrasse, sur un petit canal...)

    Amitiés de nous deux

    RépondreSupprimer