19 janvier 2013

L'Italienne à Toulouse.

Un peu facile comme titre, pour rester dans le lyrique mais dans un degré  bien moindre j'ai songé à la marchande de bonheur, mais qui se souvient encore de ce tube des années 50 ou 60 "immortalisé" par les Compagnons de la chanson ? Et pourtant, ce 18 décembre à Toulouse, il y a juste un mois, nous avons pris une belle leçon de bonheur non pas vendue mais donnée avec une incroyable générosité par cette Italienne à la voix d'or : Cécilia Bartoli.
Ici pas de critique musicale, pas de jugement sur la voix, sur la technique, sur l'accompagnement, sur les aigus qui sont moins ou plus, je n'en ai pas les capacités et d'autres  le font si bien. Juste dire le bonheur, la joie de vivre, le plaisir d'être là que distille  cette artiste. 
Elle entre en scène au son du tambourin  déjà c'est l'ovation, les afficionados sont dans la salle et les catéchumènes de mon acabit vont vite plonger dans ce bain de jouvence musical : MISSION dit le programme, mission accomplie on ne demande qu'a être converti.
Quelques photos bien médiocres pour illustrer cette représentation. Elles traduisent bien mal l'intensité de la soirée qui va crescendo jusqu'à ces bis offerts comme un bouquet généreux. Quatre ou cinq je ne sais plus car j'ai perdu la raison, je suis comme tous debout,  criant, applaudissant, heureux avec l'envie de rire ou qu'une larme se laisse aller en l'écoutant dans un merveilleux "Lacia la spina"et qu'importe si l'on ressent un peut la fatigue de la voix, ce léger voile  vous va bien Madame. Vous partez, nous en resterons là, mais non vous vous ravisez, un temps d'arrêt, un demi tour, la foule se fige et vous nous offrez une magnifique rose rouge un chant de triomphe une joute avec la musique qui sied à cette ville car ce soir Madame, vous avez fait rougir de plaisir la ville rose.





Plus qu'une soirée splendide, puisque je suis certain que vous ne lirez pas ce billet, je vais, Madame vous faire une confidence. Après une nuit réparatrice à Toulouse, au lieu de rentrer sagement à notre moulin, j'ai filé à Bordeaux, on était plus à cent kilomètres près, pour passer une commande...un vélo elliptique... 
Vous m'avez donné envie de réagir au temps qui passe, au laisser aller, de retrouver ce dynamisme qui vous caractérise....
et voilà j'ai installé un petit coin fitness... mais n'ayez crainte je ne chante pas en m'entrainant, je vous écoute.

Merci Madame.

7 commentaires:

  1. Merci Robert pour ce joli post! Je dois te dire que je ne dormais plus depuis un certain temps car, comme j'endossais la responsabilité de ce voyage musical, j'avais vraiment peur que tu ne sois pas touché par l'astre bartolien. J'ai l'impression, à te lire, que tu en as été irradié et qu'avec ce concert, tu as engrangé une énergie incroyable qui va t'aider à traverser les frimas de l'hiver! Une bise de Paris et à bientôt!

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  2. Je vous envie bien pour l'Italienne, moins pour l'elliptique !

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    1. C'est le principe de joindre l'utile à l'agréable !

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  3. Enfin Robert "ton" billet sur Madame Bartoli... et merveilleux ce billet, en le lisant je participe un peu à votre émotion, à votre enthousiasme, j'ai un peu l'impression "d'en être". J'avoue avoir adoré le "vous faites rougir de plaisir la ville rose", et ri avec plaisir à la chute, un vélo pour écouter Cécilia, si elle te lisait, elle ne pourrait qu'approuver. Quel immense moment, j'en avais eu envie mais je travaillais le lendemain et c'était vraiment impossible. Avec ce récit, j'ai eu l'écho le plus délicieux qui soit, qu'importent les commentaires techniques, en la matière c'est le vécu qui prime, et tu le rends si bien !

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    1. Bon et bien maintenant c'est moi qui vais rougir sous ce flot de compliments !
      Le 12 février nous allons tester la nouvelle salle bordelaise...

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  4. Je viens de prendre aujourd'hui mes billets pour aller l'écouter chanter à Rome le 8 avril prochain. Je me ferai ton messager auprès d'elle et lui raconterai à l'issue du concert l'achat de ce vélo. Nul doute qu'elle en sera flattée!

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    1. Hum je pense que le premier commentaire est un peu exagéré ou bien est-ce pour me tancer sur ma paresse épistolière sur ce blog ?
      De mon côté j'ai envie d'une soirée à la Scala pour fin mai : récital Jonas Kaufmann.
      Non non ne dis rien pour le vélo elle pourrait penser que ses trilles me font pédaler !!!!

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